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40ans de TGV: petites histoires de la grande vitesse
information fournie par Le Point 17/09/2021 à 10:28

Les bougies du gâteau d'anniversaire seront soufflées en gare de Lyon à Paris par Emmanuel Macron. Ce week-end, le public pourra embarquer à bord de navettes gratuites en Ouigo pour les ateliers de la SNCF à Villeneuve-Saint-Georges. Des expositions et des animations sont également prévues dans les pôles TGV de Nîmes, Marseille et Bordeaux, ainsi qu’à la Cité du train de Mulhouse. Pour entrer dans l’ambiance ferroviaire, voici quelques petites histoires peu connues de grande vitesse.

L’aérotrain de Bertin

L’arrivée d’un concurrent et la crainte de perdre un monopole ont stimulé la direction et les bureaux d’études de la SNCF confortablement installés dans des vitesses de sénateurs pour les trains : 160 km/h pour le Mistral Paris-Nice, voire des pointes à 200 km/h à partir de 1967, toujours avec un train classique, le Capitole Paris-Toulouse. Au début des années 1960, l’ingénieur aéronautique Jean Bertin a inventé un aéroglisseur terrestre guidé par un rail en béton en « effet de sol » sur un coussin d’air. Les essais, prometteurs, de cet aérotrain, d’abord sur une voie de 6,7 km dans l’Essonne, sont confirmés sur 18 km, au nord d’Orléans, maillon d’une future liaison avec la capitale. Le prototype de 80 sièges fait appel à des moteurs aéronautiques pour la propulsion et la sustentation. Les pouvoirs publics s’y intéressent, mais pas la SNCF. L’aérotrain, avec 430 km/h atteints en

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