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Quelles alternatives pour contrer la baisse de rendement des fonds en euros?
Dernière mise à jour le : 31/01/2020

goodluz/Shutterstock / goodluz

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La forte baisse de rémunération des fonds en euros garantis a changé la donne pour les détenteurs d’une assurance-vie. Existe-t-il une alternative pas ou peu risquée aux fonds en euros et offrant une rémunération significative ? De plus comment pouvez-vous améliorer le rendement et réduire le risque de vos investissements sur les unités de compte non-garanties ?

Fonds en euros: quelle a été la rémunération moyenne pour ces fonds en 2019?

Plusieurs assureurs ont dévoilé la rémunération de leur support en euros dès le mois de novembre 2019. Tous ont fait part d’une très nette chute de rendement, ressortant le plus souvent à seulement 1 %. Ces annonces, anticipées par rapport aux pratiques habituelles de la profession, étaient accompagnées d’un avertissement. Pour ces assureurs, les fonds en euros ne peuvent plus constituer l’essentiel des investissements des assurés, comme c’est encore le cas actuellement.

La baisse des taux d’intérêt et les rachats d’actifs opérés par la Banque centrale européenne (BCE) ont changé la donne. Même en puisant dans leurs réserves, les assureurs sont contraints d’abaisser la rémunération de leur fonds en euros. En 2019, elle est attendue à 1,3 %, contre 1,8 % en 2018. Pour rappel, leur rémunération ressortait à 4 % en 2008 et encore à 2,4% en 2014. Pour les assureurs s’étant exprimés à ce sujet, l’investissement en unités de compte est désormais la clé de voute de la performance sur le long terme. Mais le risque n’est évidemment pas le même pour l’assuré.

Fonds en euros: existe-t-il une véritable alternative?

Dans ce cadre, une question se pose: existe-t-il une alternative crédible aux fonds en euros? Aucun support n’est comparable compte tenu des spécificités de ces derniers (sécurité, liquidité, garantie et performance). Cependant quelques pistes, imparfaites, peuvent être évoquées.

Dans cette conjoncture de nombreux assurés se sont intéressés aux fonds immobiliers de type SCPI (Société Civile de Placements Immobiliers) ou OPCI (Organisme de placement Collectif Immobilier). Les promesses de rendement annuel (de l’ordre de 4,5 % en moyenne sur les dernières années) et la bonne tenue des prix de la pierre ont convaincu nombre d’investisseurs qu’il s’agissait d’un investissement rentable et sûr. Toutefois, en cas de retournement de la conjoncture et du marché immobilier, il est possible de subir une perte en capital sur ce type de placement.

Les fonds Euro-croissance ont également été présentés comme une alternative aux fonds en euros. Pour résumer, en échange d’une durée de placement plus longue (huit ans), les assurés peuvent prétendre, à cette échéance, à une rémunération garantie plus élevée que sur les fonds en euros. La loi PACTE a dernièrement renforcé l’attrait des fonds Euro-croissance, présentés à leur création comme le troisième pilier de l’assurance-vie . Le problème est ici celui de la non-disponibilité des sommes placées sur ce type de support, sauf à perdre le gain du rendement bonifié. Tous les assureurs ne proposent pas des fonds Euro-croissance.

Comment réussir à réduire le risque de ses investissements en unités de compte?

Pour améliorer le couple rendement/risque de son investissement en assurance-vie (augmenter le rendement et réduire le risque), adoptez une véritable stratégie de gestion, équivalente à celle suivie dans le cadre d’un compte-titres ou d’un Plan d’Epargne en Actions (PEA). Réalisez des arbitrages, diversifiez vos placements (actions, obligations, zones géographiques, grandes, moyennes et petites capitalisations, thématiques de placement, immobilier...), prenez vos bénéfices régulièrement, opérez des versements réguliers: dans le cadre d’un placement en unités de compte, il n’est plus possible, comme par le passé et sur les fonds en euros, d’opérer un ou des versements et de «laisser faire».

Si vous estimez ne pas avoir les connaissances ou le temps pour agir de cette manière, il est possible d’opter pour la gestion pilotée: dans ce cadre, votre assureur délègue la gestion de votre contrat à un professionnel de la Bourse. Ce dernier agit en fonction du profil d’investisseur défini par vos soins. Le risque de perte en capital existe, malgré tout. Car rappelons-le, tout investissement en unités de compte est par nature soumis aux aléas de la Bourse et vous expose donc à un risque de perte en capital.

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Si vous souhaitez investir au sein d’un contrat d’assurance vie mais que vous n’avez pas le temps ou les connaissances financières nécessaires, découvrez la gestion pilotée : un service où vous déléguez la gestion de votre contrat à Generali Vie, qui prend conseil auprès de gestionnaires financiers pour sélectionner les bons supports en fonction de votre profil de risque (en échange d’une prise de risque).

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Ce contrat présente un risque de perte en capital

* Le contrat comporte des frais annuels de gestion précisés dans la Notice d'Information valant Conditions Générales du contrat Boursorama Vie.