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SECHE ENVIRON : Le pourquoi du comment :

06 août 2008 17:10

Ruineuse remise à flot d’un marchand de flotte
Par Jean-François Julliard
jeudi 31 juillet 2008

Pour éviter au numéro trois de l’eau d’être avalé par "l’étranger", l’Etat a vraiment dépensé un max...


La Caisse des dépôts a-t-elle gaspillé de l’argent public par dizaines de millions en arrachant un marchand d’eau français des griffes de l’étranger ? C’est l’accusation que portent plusieurs industriels de l’environnement depuis la prise de contrôle de la Saur par le petit groupe Séché, avec l’aide de la Caisse. Une bien belle histoire qui pourrait s’intituler : « Comment le petit poisson a gobé la baleine ».

En 2001, Séché est encore une PME, spécialisée dans les déchets. Son savoir-faire attire l’attention de l’Etat, qui lui vend une entreprise de traitement de produits toxiques. Aussitôt imité par la Caisse des dépôts, qui lui cède son « pôle environnement ». Subitement, l’entreprise quadruple de volume.

Mais elle ne change vraiment de dimension qu’en mars 2007, lorsque la Saur, numéro trois de l’eau en France, est mise en vente. Naguère filiale du groupe Bouygues, la Saur est la propriété du fonds d’investissement PAI, contrôlé par Paribas, qui l’a acquise, deux ans plus tôt, pour 1 milliard d’euros. Elle représente 5,5 millions de clients (souvent ruraux) et 14 000 emplois. C’est une banque australienne, Macquarie, qui se propose de la racheter 2,3 milliards. Cette banque ne regarde pas à la dépense : elle vient d’allonger 8 milliards pour s’offrir le groupe anglais Thames Water.

Cash à l’eau

Un étranger dans l’eau française, ce serait une première depuis les débuts de la distribution privée, voilà cent cinquante ans. Et le marché des autres « métiers de l’environnement » est tout aussi verrouillé. Alertés par des élus locaux, vieux complices des groupes tricolores et inquiets de confier leurs déchets, égouts et eaux à des étrangers, l’Association des maires de France, le Sénat et l’Elysée décrètent le « no pasaran ».

Bras financier de l’Etat, la Caisse des dépôts monte illico un tour de table avec Séché, puis l’assureur Axa propose à son tour 2,3 milliards et rafle la mise. Sur cette somme, PAl ne touchera « que » 1,7 milliard car la Saur est lourdement endettée. Le fonds d’investissement réalise quand même une jolie plus-value de 700 millions en deux ans. Le liquide, il n’y a que ça de vrai.

De leur côté, industriels et banquiers - y compris au sein de la Caisse des dépôts - le constatent : le groupe aquatique, dopé par les enchères venues d’Australie, a été largement surpayé. Et en bonne partie aux frais du contribuable.

Le petit Séché se retrouve donc actionnaire à 33 % (la Caisse contrôle 47 % et Axa 20 %) d’un groupe quatre fois plus gros que lui. Mais le conte de fées n’est pas terminé. A la fin de mai dernier, la Caisse des dépôts propose une « option de vente » à Séché pour qu’il puisse atteindre 51 % dans le capital de la Saur. Ordinairement, l’achat d’un paquet d’actions permettant d’acquérir, comme ici, la majorité absolue d’une boîte se paie très au-dessus de la valeur théorique de cette participation. Rien de tel dans le cas présent. En revanche, cette prise de contrôle s’accompagne d’une augmentation de l’endettement, déjà colossal, de Séché.

La Saur nous essore

Pourquoi l’Etat a-t-il ainsi comblé de bienfaits cette modeste entreprise, hier encore simple exploitante de décharges en Mayenne ? D’abord, on l’a vu, pour fermer nos frontières aux agresseurs. Ensuite, parce que le marché de l’environnement entre dans une zone de turbulences. Primo, Suez, numéro deux du secteur, fusionnera bientôt avec Gaz de France. Et sa filiale Suez Environnement court le risque d’être vendue. Secundo, de grands contrats (paris, Ile-de-France, Lyon, Bordeaux, Marseille) vont, dans les prochaines années, être rediscutés. La remise à flot de la Saur pourrait donc garantir une vraie concurrence.

Beaucoup en doutent. Et prédisent à Veolia, numéro un français (et mondial) des « services à l’environnement ", et à Henri Proglio, son pédégé, un avenir serein. « Une Saur très endettée ou un Suez affaibli n’ont, a priori, pas les moyens de piquer à Veolia beaucoup de contrats en France. Encore moins à l’étranger », souligne le dirigeant d’une filiale concurrente.

D’autres vont plus loin, qualifiant le nouveau marchand d’eau de faux nez de Veolia. Leur argument : la défection inattendue de deux proches collaborateurs de Proglio, Olivier Brousse et Eric de Ficquielmont, recrutés par Saur-Séché. Mais surtout : le premier actionnaire (à 10 %) de Veolia n’est autre que... la Caisse des dépots. Comme si les petits conflits d’intérêts, si chers au capitalisme français, étaient la preuve de grands complots...

Source : La canard enchaîné


7 réponses

  • 07 août 2008 10:53


  • 07 août 2008 12:30

    Intéressant. Reco


  • 07 octobre 2008 17:07

    Je le pense et les actionnaires avec !


  • 07 octobre 2008 17:18


  • 09 décembre 2008 13:33

    Vous qui ne répondiez pas aux mails de vos actionnaires vous demandant des explications à l'époque.


  • 01 février 2011 07:54

    je fais partie du service communication de SECHE.
    Je ne crois pas que dans ce cas je ferais ce genre de post.(et il y a eu d'autre mess et certains directement au service financier ou actionnaires de SECHE qui sont restaient sans réponse).


    Egalement ce mess :
    Lu sur le site de Seche,à mourir de rir
    14/11/2007 à 00:32

    Depuis son introduction en Bourse, Séché Environnement s’est résolument engagé dans une politique de transparence et de communication, fondée sur l’étendue de l’information et la régularité de sa diffusion.

    ou celui-ci :

    Je me souviens parfaitement de
    14/11/2007 à 13:03
    l'interview du 19/01 . De plus en date du 13 mars dernier à la présentation des résultats 2007 il y avait une intervention de Joël SECHE sur le sujet qui confirmait ne pas s'interesser à la SAUR . Sur le site SECHE il est bien indiqué pour l' actualité de ce jour là : "suivez l'audiocast" mais c'est étonnant, il a disparu !

    L'interview du 19 janvier 2007 (interview de 13 minutes, se positionner à 10 minutes
    http://www.lerevenu.com/Tv/videoBourse.asp?numvideo=7290


  • 12 avril 2013 08:14

    d'aujourd'hui comprennent mieux les enjeux et les problèmes engendrés par la SAUR.

    AMF: je ne suis plus actionnaire "pigeon" de Seché


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