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Les syndicats de l'usine Bosch de Rodez se mobilisent
information fournie par Reuters 19/03/2018 à 14:00

LES SYNDICATS DE L'USINE BOSCH DE RODEZ SE MOBILISENT

LES SYNDICATS DE L'USINE BOSCH DE RODEZ SE MOBILISENT

TOULOUSE (Reuters) - Des salariés de l'usine Bosch de Rodez (Aveyron) ont mis en place lundi matin des barrages filtrants à l'entrée du site et prévoyaient des débrayages toute la journée afin de réclamer "un nouveau projet industriel" pour l'équipementier menacé.

Le site d’Onet-le-Château, dédié exclusivement à la fabrication et l’usinage de composants pour les moteurs diesel, est l’une des usines françaises les plus exposées à la baisse accélérée de ces motorisations en France et en Europe. Il emploie 1.600 personnes.

Fin janvier, la direction du groupe allemand, en déplacement à Rodez, s’est engagée à investir 14 millions d’euros pour moderniser l’une des deux lignes de production que compte l’usine, sous réserve qu’un accord de compétitivité soit signé par le personnel d’ici le mois d’avril.

Dans le cadre de cet accord de transition, la direction propose à l'intersyndicale "le recours à une activité partielle de mi-2018 à fin 2021" dont le coût serait compensé par un gel des salaires, envisagé jusqu'à fin 2019.

L'intersyndicale SUD-CFE/CGC-CFDT-CGT a été reçue mercredi dernier par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, qui appuie l'idée d'un "projet industriel" pour le site.

Le même jour, les syndicats avaient rencontré le président de Bosch France, Heiko Carrie, auquel ils ont remis une lettre demandant un projet d’investissement sur des moteurs à essence.

"Le président de Bosch France nous a répliqué que l'essence n'était pas un produit d'avenir alors que le groupe s'apprête à investir 500 millions d'euros sur des lignes essence. Nous ne prétendons pas à toute l'enveloppe mais à une part du gâteau pour sécuriser le site", a déclaré à Reuters Yannick Anglarès, secrétaire CGT Bosch Rodez.

"C'est la réponse du président de Bosch France qui a mis le feu aux poudres. Le bras de fer commence. Cette semaine va être décisive", a-t-il prévenu.

Le mouvement a débuté lundi à 05h45 à l'appel de l'intersyndicale, qui demande également aux ateliers de "débrayer l'un après l'autre".

L'ensemble des sites français de Bosch sont invités à amplifier la mobilisation mardi "en soutien à l'usine de Rodez" et "pour l'avenir de l'équipementier en France".

Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d’entreprises, est attendu jeudi à Rodez.

Le groupe allemand Bosch est présent en France depuis 1899 où il compte 23 sites et quelque 7.600 salariés. En 2016, Bosch France a réalisé un volume d’affaires de plus de 3 milliards d’euros sur le territoire national.

(Johanna Decorse, édité par Sophie Louet)

3 commentaires

  • 19 mars 14:49

    Les problèmes de pollutions sont irréversibles...ou on y fait face, ou on en crève...;-((


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