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Le salon Actionaria ouvre ses portes les 20 et 21 novembre
information fournie par Boursorama20/11/2015 à 13:56

Le salon Actionaria sera l'occasion pour les particuliers d'assister à des conférences et de rencontrer les dirigeants de nombreuses entreprises, notamment des biotechs phares de la cote parisienne.

Le salon Actionaria sera l'occasion pour les particuliers d'assister à des conférences et de rencontrer les dirigeants de nombreuses entreprises, notamment des biotechs phares de la cote parisienne.

Comme chaque année, le salon Actionnaria se tient cet automne au Palais des Congrès de Paris, les 20 et 21 novembre. À cette occasion, nous nous entretenons avec Blandine Fischer, Commissaire générale du salon Actionaria, pour lui poser nos questions sur le salon ainsi que sur la conjoncture des marchés boursiers.

Pouvez-vous nous présenter succinctement le salon Actionaria ? Que peuvent y découvrir les investisseurs particuliers ?

Blandine Fischer : Actionaria, est le seul salon en Europe consacré à l’investisseur individuel et à l’investissement en entreprise sous toutes ses formes. Depuis près de 18 ans, il réunit chaque année 30.000 visiteurs qui viennent découvrir des sociétés cotées, grandes capitalisations comme valeurs moyennes, des PME innovantes non cotées et tous les acteurs des marchés financiers : sociétés de gestion, plateformes de trading, ou encore spécialistes de l’analyse technique.

Le salon propose aux visiteurs, aguerris ou novices dans l’investissement en entreprise, un panorama complet de l’investissement en entreprise avec des ateliers pédagogiques pour les guider dans leurs choix d'investissement. Ils retrouvent ainsi toutes les clés de l’investissement en bourse et tous les conseils et informations pour investir autrement leur épargne, notamment en direct dans des start-ups ou via des plateformes de crowdfunding.

Ils auront également la possibilité de dialoguer en direct avec les dirigeants d’une soixantaine d’entreprises cotées (18 grandes capitalisations et 38 Smalls & Midcaps) et d’une trentaine de PME non cotées. Nous enregistrons d’ailleurs cette année un nombre record de réunions d’actionnaires (12 rendez-vous à ne pas manquer) et d’Agora des Présidents (36 dirigeants exposeront leur stratégie sur un plateau ouvert au public).

Nos visiteurs pourront également participer à des conférences sectorielles (approche de secteurs ou thematiques tels que les biotech, l’immobilier, COP 21…) et à  des grands débats, animés par des experts, qui offriront une analyse des marchés et un décryptage de l’actualité.

Des gérants professionnels et des conseillers financiers seront également à leur disposition pour donner à ceux qui le souhaitent des consultations patrimoniales gratuites.

Une table ronde sera consacrée aux biotechs et aux « medtechs », qui intéressent souvent les investisseurs particuliers. Quels seront les principaux sujets abordés ?

B.F. : En effet, le secteur des biotechs et des « medtechs » suscite un engouement particulier auprès des investisseurs individuels. 65% de notre plateau midcaps est d’ailleurs composé de sociétés du secteur. Nos visiteurs auront de multiples occasions de mieux comprendre ce secteur grâce à des conférences sur ces thèmes, par exemple : "Biotech/medtech : quels risques et quelles perspectives de gains ?", "Les sociétés innovantes : nouvelles pépites de la cote ?" ou encore "Bourse : quels thèmes d’investissement privilégier en 2016 ?"

Sur le plateau réservé au Midcaps, les visiteurs pourront également découvrir pas moins de 22 entreprises particulièrement innovantes dans ce secteur. Ils pourront enfin dialoguer avec des dirigeants qui expliqueront leurs stratégies et leurs perspectives de développement lors de réunions d’actionnaires (ex : Adocia vendredi à 13h), et des agoras des présidents (ex : Innate Pharma vendredi à 11h25, Erytech Pharma vendredi à 13h45, Deinove vendredi à 14h05, Bone Therapeutics samedi à 12h25).

Un récent sondage Actionaria / OpinionWay montrait que seuls 12% des Français ont déjà acheté des actions. Quels sont les éléments qui freinent l’investissement en actions des Français ?

B.F. : L’investissement en actions suscite toujours la prudence de la part des français. Cette prudence est liée à deux facteurs principaux : ils considèrent ce mode d’investissement risqué et ils estiment ne pas en maitriser le fonctionnement. Nous sommes persuadés que cette défiance peut être améliorée en mettant l'accent sur la pédagogie, c’est ce que nous faisons sur le salon. Les français ont besoin d’être rassurés, qu’on leur explique les mécanismes de l’investissement en action, et qu’on leur rappelle les nombreux avantages de la bourse : la perspective de rendements attractifs, la facilité d’accès à de nombreuses entreprises, la liquidité et les dividendes.

Depuis le début de l’année, les indices boursiers européens connaissent des montagnes russes. Quel regard portez-vous sur l’environnement actuel des marchés ?

B.F. : L’environnement économique est en effet complexe et incertain, mais les entreprises reprennent le chemin de la bourse. Depuis le début de l’année nous comptabilisons près d’une trentaine d’introductions (IPO, transfert et doubles cotations confondus) et il existe de beaux projets pour les mois à venir comme Amundi.

Ainsi notre point de vue ne change pas, et il est simple : pour un investisseur il est primordial d’investir en connaissance de cause et de diversifier son portefeuille !

Notre objectif est donc d’être aussi pédagogique et interactif que possible avec les actionnaires afin de les aider dans leur prise de décision. J’ajouterais même que les incertitudes qui planent sont plutôt porteuses car elles génèrent des interrogations et le salon Actionaria est un des rares endroits où il est possible de rencontrer à la fois des dirigeants d’entreprises, des gérants, et des analystes financiers qui ont un regard global sur le marché et qui sont en mesure d’apporter des réponses.

Dans cet environnement mouvementé, les valeurs moyennes perdent-elles de leur attrait au profit des grandes capitalisations ?

B.F. : Non, je ne pense pas que les valeurs moyennes perdent de leur attrait. D’ailleurs les résultats de l’enquête de satisfaction que nous avons effectuée l’année dernière auprès de nos visiteurs, révèle que près de 45% souhaitent découvrir toujours plus de valeurs moyennes sur le salon.

Pour répondre à leurs attentes nous avons agrandi l’espace dédié aux Smalls & Midcaps qui accueillera cette année plus de 35 PME cotées (+30% par rapport à l’année dernière) dont 8 nouvelles introductions. Par ailleurs, rappelons que l’année 2014 a été marquée par 31 introductions en bourse de PME-ETI (contre 26 en 2013) dont 22% des fonds levés sont venus d’investisseurs particuliers.

Les valeurs moyennes offrent une diversité d’activités et opèrent souvent dans des secteurs innovants qui offrent des potentiels de croissance importants. Leur métier est souvent plus simple à appréhender pour un particulier et nous nous apercevons aussi que les entreprises de tailles moyennes, plus souples et plus réactives résistent mieux dans les périodes de crise (en 2014, pour la troisième année consécutive et la septième fois en 10 ans, l’Indice CAC Mid&Small a fait mieux que le CAC 40).

Propos recueillis par Xavier Bargue

5 commentaires

  • 20 novembre15:30

    45 + 15,5 = 60,5 % pour l’État ! Reste 39,5 % pour ma pomme ! A méditer avant de prendre des risques en bourse !


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