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Le CAC 40 peut-il encore progresser après l’élection d’Emmanuel Macron ?
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 10/05/2017 à 09:40

Le CAC 40 peut-il encore progresser après l’élection d’Emmanuel Macron ?

Le CAC 40 peut-il encore progresser après l’élection d’Emmanuel Macron ?

La victoire d’Emmanuel Macron aux élections présidentielles n’a suscité qu’une faible réaction sur les marchés en début de semaine, la nouvelle ayant déjà été intégrée dans les cours. Le potentiel de hausse des marchés serait-il désormais épuisé ?

En Bourse, « Le vote des électeurs français portant Emmanuel Macron à la présidence de la République française n’a pas créé la surprise » car « sa victoire avait largement été intégrée par les marchés » observe Philippe Brugère-Trélat, vice-président exécutif et gérant de portefeuille chez Franklin Templeton.

Les marchés européens ont en effet peu réagi à la victoire du candidat du mouvement En Marche ! annoncée dimanche soir, la séance boursière du lundi 8 mai ayant même été marquée par des prises de bénéfices sur les marchés européens, notamment en France où le CAC40 a perdu 0,91%. L’indice avait néanmoins beaucoup progressé entre les deux tours de l’élection et a retrouvé le chemin de la hausse dès mardi matin.

Du côté des marchés de taux, l’OAT française à 10 ans a très peu réagi en restant globalement stable lundi 8 mai, avec un taux proche de 0,85%, désormais situé à 45 points de base au-dessus du Bund allemand à 10 ans.

Aux Etats-Unis, les marchés actions sont pour leur part restés totalement insensibles au sujet, les variations du Dow Jones et du S&P 500 restant très faibles au point que l’indice VIX, qui mesure la volatilité de l’indice S&P 500, est revenu lundi soir à son plus bas niveau depuis 1993.

L’attentisme est de retour avant les élections législatives

L’attentisme reste en effet de mise pour les investisseurs, qui attendent désormais les élections législatives française pour connaître la couleur politique du prochain gouvernement dont dépendra réellement l’orientation politique des prochaines années.

« Selon nous, la première question est de savoir si Emmanuel Macron peut constituer une majorité parlementaire pour soutenir la mise en application de son programme de réformes (…). Le résultat de ce scrutin jouera un rôle considérable dans la capacité d’Emmanuel Macron à tenir ses promesses électorales » explique Philippe Brugère-Trélat.

Pour Léon Cornelissen, Chef économiste chez Robeco, « Le scénario d’une courte majorité absolue [de députés d’ En Marche ! ] ne peut être totalement écarté, mais il est plus probable qu’Emmanuel Macron devra former un gouvernement de coalition avec un ou plusieurs des partis traditionnels ».

Philippe Brugère-Trélat souligne que l’entente entre le Président et l’Assemblée pour réformer l’Hexagone sera d’une grande importance car « En Europe, la France a toujours été perçue comme étant à la traîne en matière de réformes économique et liées à l’emploi ».

Marchés actions : à quoi s’attendre désormais ?

Malgré les prises de bénéfices observées au lendemain du second tour, Uwe Zoellner, gérant de portefeuille, et Emilie Esposito, analyste chez Franklin Templeton, estiment que « La victoire d’Emmanuel Macron devrait être positive pour les actions dépendant de l’essor macroéconomique en France [et] sur la zone périphérique européenne, les valeurs cycliques en tête ».

Léon Cornelissen, Chef économiste chez Robeco, confirme : « Nous pensons que ce résultat constitue un signal positif pour les actions européennes, qui n’ont pas encore vraiment réagi aux bonnes publications de résultats d’entreprises du premier trimestre ».

Pour Nuno Teixeira de Natixis AM, « Ce résultat ne devrait pas avoir d’impact économique et financier majeur à court terme sur la zone euro, mais cela pourrait aboutir [à plus long terme] à de nouvelles initiatives entre la France et l’Allemagne, qui pourraient donner à la zone euro un nouvel élan ».

Dylan Ball, gérant actions européennes chez Franklin Templeton, met néanmoins en garde sur le fait que « Les secteurs plus défensifs du marché d’actions, tels que la consommation de base, pourraient afficher une sous-performance, tout comme certaines entreprises de télécommunicatons et certains services aux collectivités, où les rendements sont strictement réglementés » et ne pourraient donc pas bénéficier de nouvelles réformes.

David Lafferty, Chef stratégiste chez Natixis Global Asset Management, reste également prudent : « Après la disparition du risque "Le Pen", le prochain obstacle pour le projet européen pourrait être les banques italiennes, qui restent pénalisées par les prêts non-performants [dans un contexte de] faible stabilité politique (…). La victoire de Macron n’est donc pas le signal du "tout va bien" en Europe ».

1 commentaire

  • 09 mai 14:30

    Non...tout simplement parce que la Finance a plus a gagner à la baisse qu'a la hausse / risque


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