Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Huit risques toujours présents sur les marchés actions selon Aurel BGC
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 17/05/2017 à 09:22

Qu'ils soient politiques ou économiques, plusieurs risques pèsent toujours sur les marchés actions selon Aurel BGC

Qu'ils soient politiques ou économiques, plusieurs risques pèsent toujours sur les marchés actions selon Aurel BGC

Avec la fin des élections présidentielles françaises, beaucoup d’investisseurs semblent considérer que les risques ont disparu sur les marchés. Tel n’est pourtant pas le cas expliquent les économistes du courtier Aurel BGC, qui identifient encore huit risques sur les marchés.

Malgré la fin des élections présidentielles, les investisseurs semblent encore manquer de visibilité sur les marchés financiers. Depuis le lundi 8 mai, les principaux indices européens comme le CAC40 évoluent sans tendance nette, certains investisseurs préférant prendre leurs bénéfices tandis que d’autres reviennent sur les marchés.

Pour le courtier Aurel BGC, une erreur à ne pas commettre serait de croire que tous les risques ont disparu sur les marchés. Au contraire, « Les marchés sont [toujours] exposés à un nombre particulièrement important de risques » préviennent-ils, identifiant notamment huit risques.

Les risques politiques n’ont pas disparu

Le principal risque perçu par le courtier reste d’ordre politique et géopolitique, dans un contexte toujours conflictuel au Moyen-Orient auquel se mêle la politique extérieure imprévisible de Donald Trump, qui a récemment décidé d'augmenter le budget de la Défense aux États-Unis.

En Europe, les dangers politiques n’ont pas non plus disparu avec l’arrivée d'élections législatives en Italie, qui auront lieu au plus tard en mai 2018.

Attention aux déceptions économiques

Second risque envisagé par Aurel BGC, celui d’une « déception sur la croissance mondiale ». Les prévisions du consensus des analystes se sont en effet nettement améliorées depuis plusieurs mois. Néanmoins, pour Aurel BGC, en cas de déception, « Les investisseurs pourraient douter des scénarios qui justifient les niveaux actuels de valorisation des indices boursiers ».

Un troisième risque pourrait provenir d’un « ralentissement de l’économie américaine ». Les économistes de la maison de courtage relèvent en effet que « Les indicateurs mensuels d’activité [aux États-Unis] montrent que la croissance économique s’est probablement tassée de manière assez nette au premier trimestre 2017 (...). La bourse américaine peut paraître fragile face à une [éventuelle] déception sur les mesures Trump ».

Autre risque allant dans cette même logique : celui d’une « dégradation des marges des entreprises ». Le courtier observe en effet à l’heure actuelle aux Etats-Unis une baisse des marges dans quelques secteurs comme l'automobile et la distribution, à cause d’une hausse de leurs coûts.

Une politique monétaire moins accommodante de la Fed

Des questions entourent également la politique monétaire de la Fed aux Etats-Unis.

La Réserve Fédérale devrait continuer à remonter ses taux directeurs de manière régulière pour atteindre trois hausses en 2017, mais Aurel BGC souligne surtout que « les membres du FOMC communiquent de plus en plus sur leur volonté de réduire la taille du bilan de la banque centrale et donc de reprendre une partie des liquidités » injectées par le « quantitative easing » jusqu'en octobre 2014. Cette politique monétaire plus restrictive pourrait avoir un impact sur les marchés.

Risque de rechute des matières premières

Sixième risque, directement lié aux précédents, « Si l’activité économique n’accélère globalement pas, notamment en raison de déceptions sur la conjoncture américaine (...), on ne peut exclure que les cours des matières premières rechutent » évoque le courtier, sans cependant considérer cette éventualité comme un risque principal.

Dans un tel scénario, « l’inflation pourrait à nouveau baisser drastiquement, ravivant les craintes de déflation (...). Les marchés obligataires en profiteraient, mais les marchés actions seraient sous pression ».

La question persistante des dettes

Autre sujet d'attention : celui de l'endettement. « L’endettement des entreprises, en forte hausse aux Etats-Unis ou excessif sur les entreprises d’Etat en Chine, est un risque souvent évoqué, notamment si les taux d’intérêt devaient rapidement remonter » rappelle Aurel BGC.

Le déclencheur d'une nouvelle crise de la dette pourrait venir d'une remontée trop rapide des taux, mettant sous pression certains emprunteurs. Comme en 2008 et 2011, « Le taux de défaut sur les crédits serait en hausse, fragilisant le secteur bancaire » évoque le courtier, qui reste néanmoins plutôt confiant à l’heure actuelle sur la maîtrise de la remontée des taux.

Le risque protectionniste n’inquiète plus vraiment

Huitième et dernier point d’attention : « La montée des mesures protectionnistes ou un ralentissement de la croissance au Royaume-Uni et en Europe du fait d’un hard-Brexit constituent des risques économiques, mais pas forcément un risque majeur sur le comportement des marchés » relativise Aurel BGC.

Concernant le risque protectionniste aux Etats-Unis, « Il est peu probable que l’administration Trump rejette totalement et brutalement l’idée du libre-échange » estiment les économistes, pour qui « une violente réaction des marchés à ce risque reste donc peu probable ».

4 commentaires

  • 17 mai 12:08

    Arrêtez de chialer les pleureuses ! Ici on est à boursorama, nous savons comment cela se passe ! C'est une analyse constante de comparaison entre le rendement et les risques. Si vous n'êtes pas content, allez investir vos roros dans des livrets à 0,5%


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.