« Assumez d'avoir supprimé l'ISF, nous avons libéré de l'argent pour les PME et donc pour l'emploi. Ne laissez jamais dire que nous faisons une politique pour les riches. » C'est en ces termes que Bruno Le Maire s'est adressé aux parlementaires de sa majorité, lundi, à l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Économie et des Finances intervenait devant un parterre de banquiers, d'assureurs, de conseillers en patrimoine, de gestionnaires d'actifs, invités au « Grand rendez-vous de l'investissement productif » organisé à l'Assemblée nationale par le groupe La République en marche à l'initiative de la députée de l'Essonne Amélie de Montchalin, lundi matin.
Objectif : démontrer aux Français que l'instauration d'un prélèvement forfaitaire unique à 30 % sur les revenus du capital (prélèvements sociaux compris) ainsi que la transformation de l'ISF en impôt sur la seule fortune immobilière n'était pas un cadeau aux riches, mais une mesure efficace pour drainer les capitaux vers le financement des petites et moyennes entreprises (PME) après les dures critiques adressées à l'encontre de la politique fiscale du gouvernement lors de l'examen de la loi de finances 2018 au Parlement.
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Le diagnostic est connu depuis des années : les entreprises françaises (comme...
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