C'est un pâté de maisons qui trône au c?ur de Beyrouth. Un nouveau quartier luxueux entièrement reconstruit il y a quelques années où de beaux immeubles côtoient quelques maisons patriciennes aux allures de villas californiennes. Ce mercredi 22 novembre, jour de la fête de l'Indépendance du pays, ce quartier de la capitale libanaise d'ordinaire si calme ressemble à un camp militaire.
Sur la route qui mène à « la maison du centre », le domicile privé de Saad Hariri, les barrages se succèdent. Celui de la police, celui de gardes privés armés de kalachnikov et de talkie-walkie. Les voitures sont systématiquement fouillées par les chiens renifleurs. Il faut à tout prix éviter un nouveau chapitre de la tragédie des Hariri. En 2005, Rafiq, le père de Saad, a été assassiné en plein c?ur de Beyrouth par les services secrets syriens. La bombe (1 800 kilos de TNT) qui a détruit son véhicule a fait une vingtaine de victimes.
Château fort
Les supporteurs du Premier ministre « démissionnaire » Saad Hariri, qui agitent des drapeaux libanais et des pancartes du « courant du futur », son parti, n'ont pas le droit d'avancer plus loin pour crier leurs slogans de soutien à leur héros. Ils doivent rester derrière des barrières installées là depuis quelques jours à bonne distance de sa maison personnelle. Un gigantesque palais plutôt. Ses murs épais surmontés de créneaux lui donnent un faux air...
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