Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Veolia assurera bien l’assainissement de Bordeaux Métropole
information fournie par Reuters 06/07/2018 à 14:23

VEOLIA ASSURERA BIEN L’ASSAINISSEMENT DE BORDEAUX MÉTROPOLE

VEOLIA ASSURERA BIEN L’ASSAINISSEMENT DE BORDEAUX MÉTROPOLE

BORDEAUX (Reuters) - Le conseil de Bordeaux Métropole présidé par Alain Juppé a désigné vendredi Veolia comme nouveau délégataire du service public de l'assainissement pour la période de 2019-2025 pour un montant de 317 millions d'euros malgré la menace d’une plainte au pénal.

Le choix du bureau de la Métropole en faveur de Veolia au détriment de Suez, le délégataire historique, connu depuis le 14 juin, avait été fait après avoir pris connaissance du rapport de l’Inspection générale sur la conformité du déroulement de la procédure d’appel d’offres saisie pour apaiser des tensions qui étaient apparues en cours de procédure.

Vendredi, les débats au conseil ont été apaisés.

Le communiste Max Guichard a choisi de "ne pas relancer la polémique" et l’écologiste Gérard Chausset a décidé de ne "pas refaire le match", même si la solution d’une mise en régie aurait été la meilleure à leurs yeux.

L'association de défense des consommateurs Trans'Cub, qui depuis 30 ans intervient dans de nombreux dossiers de la Métropole, a toutefois annoncé qu'elle déposerait lundi une plainte devant le procureur de la République, mettant en doute la légalité de la procédure de désignation.

Elle base son action sur un article de Sud-Ouest qui rapportait que des élus et des hauts fonctionnaires s'étaient accusés mutuellement de corruption lors d'une réunion du bureau, ce qu’Alain Juppé a qualifié de "divergences" lors d’une conférence de presse.

L'association pointe surtout un conflit d'intérêt. Bordeaux Métropole avait fait appel à une assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO), groupement de trois entreprises dont un cabinet d'avocats qui, selon Trans'Cub, a défendu les intérêts de Veolia ou de ses filiales directement ou indirectement dans huit affaires entre le 15 janvier 2016 et le 21 février 2018.

"Ils sont présents dans la procédure de A à Z. Donc ils sont susceptibles de l'influencer", a précisé Patrick Du Fau de Lamothe, un des dirigeants de Trans’Cub.

"Trans’Cub, je connais. Je connais aussi le sort de leurs recours", a dit Alain Juppé, selon qui Veolia ne représente qu’1% de l’activité dudit cabinet d’avocats et qu'"on ne peut considérer qu’il s’agit d’une relation commerciale habituelle.

Le contrat voté vendredi porte sur la gestion de six stations d'épuration pour une capacité totale de 1.156.400 équivalents-habitants, 4.200 kilomètres de réseaux eaux usées et eaux pluviales urbaines, pour 275.000 usagers assujettis.

(Claude Canellas, édité par Yves Clarisse)

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer