Pour Pascal Chevolot, le retournement conjoncturel des marchés actions n’est peut-être que cyclique. (© Fotolia)
Après avoir salué la victoire de Donal Trump en se focalisant sur les seules retombées positives attendues de son activisme économique, les marchés financiers restent portés par un scénario engageant de «reflation-croissance» mondiale.
En effet, celui-ci s’affirme nettement aux Etats-Unis (inflation plus consistante et croissance soutenue) et prend symboliquement corps en Europe, tandis que les indications en provenance de Chine et du Japon deviennent elles aussi plus engageantes.
Un tel univers est naturellement pesant pour les marchés obligataires, vulnérables à de nouvelles tensions sur les taux d’intérêt corrélatives à cette embellie. À l’inverse, il est porteur pour les marchés d’actions, en autorisant la prévision d’une hausse du résultat des entreprises cotées, notamment en Europe pour la première fois depuis 2012, et en confortant l’attractivité relative des actions par rapport aux obligations.
Inquiétudes croissante sur la politique de TrumpSi un tapis rouge est ainsi déroulé aux pieds des actions, il convient toutefois de prendre garde aux cailloux qu’il dissimule… Car ce retournement conjoncturel n’est peut-être que cyclique. Il est donc encore trop tôt pour croire en une inflexion pérenne des tendances structurelles de l’économie mondiale jusqu’à lors à l’oeuvre.
D’autre part, la politique économique mercantiliste de Donald Trump suscite des
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