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Liberté d'expression: «C'est la censure, le danger, pas Médine»
information fournie par Le Point 13/06/2018 à 07:30

Nicolas Gardères cultive l'art du paradoxe. Cet avocat se définit de gauche, mais cela ne l'empêche pas d'avoir défendu Serge Ayoub, ancien skinhead et leader de l'organisation nationaliste Troisième voie, dissoute par décret en 2013, et Riposte laïque. Le site web d'extrême droite lui a d'ailleurs retiré ses dossiers lorsqu'il est devenu l'avocat de la Ligue de défense judiciaire des musulmans. S'il ne choisit pas ses clients en fonction de leur couleur politique, Nicolas Gardères se place constamment du côté de la liberté d'expression.

Quand on le rencontre dans un café de la place de Clichy, à Paris, il jongle entre cigarettes et vapoteuse. Chemise noire, veste noire et barbe fournie, il répond à nos questions avec un vocabulaire fleuri. L'avocat explique vouloir se battre pour laisser tout le monde s'exprimer, y compris Médine, le rappeur qui veut « crucifier les laïcards », et déplore le glissement vers la « démocratie lacrymale ». Entretien.

Lire aussi notre dossier : Liberté d'expression, notre bien si précieux

Le Point - La liberté d'expression a-t-elle une couleur politique ?

Nicolas Gardères : La liberté d'expression, pour d'exécrables raisons, est principalement revendiquée par la droite et l'extrême droite. Je...

5 commentaires

  • 13 juin 08:38

    ce type n'existerait pas sans ses agents qui ne sont que des agitateurs médiatiques pour se faire du fric.


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