Tom Enders, président exécutif d'Airbus, présentait ce matin, probablement pour la dernière fois, les comptes du groupe aéronautique européen. Il ne va pas demander le renouvellement de son mandat l'an prochain, et déjà des noms de successeurs (Alexandre de Juniac, Thierry Breton, Patrick Caine) circulent. Le jeu des chaises musicales a commencé. Fabrice Brégier, patron des avions commerciaux à qui l'on doit la montée en puissance de la production des A320 et des A350 et ses impacts financiers, quitte Airbus ce mois-ci. Il est remplacé par Guillaume Faury qui était à la tête d'Airbus Helicopters (comme Brégier auparavant). Son successeur à la direction des voilures tournantes vient d'être nommé. Bruno Even dirigeait précédemment Safran Helicopter Engines, la nouvelle dénomination de Turbomeca qui produit des turbines d'hélicoptères.
Airbus a gagné 2,67 milliards d'euros l'an dernier, un bénéfice net triplé par rapport à 2016, ceci à chiffre d'affaires quasi constant (718 avions livrés, 1 109 commandes). Et cet excellent résultat aurait pu être supérieur si une provision de 1,3 milliard d'euros n'avait été dégagée pour son avion de transport militaire A400M. Il avait déjà coûté 2,2 milliards d'euros en surcoûts en 2016. L'A400M semble toutefois voir le bout du tunnel. L'avionneur qui peinait à certifier les capacités militaires promises, concernant notamment le largage de parachutistes et le ravitaillement en vol...
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