
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) avait quant à elle évoqué une augmentation de 10 à 20 %. (illustration) (fotoblend / Pixabay)
Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, a indiqué vendredi 3 novembre que le bouclier énergétique instauré par le gouvernement allait encore pouvoir permettre de contenir la hausse du tarif de l'électricité au début de l'année 2024. Avec à la clé une hausse ne dépassant pas 10 %, a-t-elle indiqué.
L'augmentation du prix de l'électricité devrait rester en dessous des 10 % au début de l'année prochaine. C'est la promesse faite par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, le matin du vendredi 3 novembre sur le plateau de franceinfo où elle était invitée. « Notre décision est de faire en sorte qu'au 1er février 2024 » , le tarif de l'électricité « n'augmente pas de plus de 10 % » , a-t-elle déclaré.
Une baisse des pris du marché
Comment le gouvernement va-t-il s'y prendre pour tenir sa promesse ? Agnès Pannier-Runacher a expliqué avoir l'intention d'utiliser le dispositif du bouclier énergétique afin de compenser une éventuelle augmentation des tarifs du marché « quand bien même les prix sur [...] seraient amenés à s'envoler » . La ministre s'est voulue rassurante en précisant que le cours international de l'électricité avait baissé depuis septembre.
Les estimations de hausse de tarifs de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) communiquées en septembre dernier indiquaient pourtant que les tarifs réglementés de l'électricité (TRV) pourraient subir une hausse de l'ordre de 10 à 20 %. Mais le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire avait estimé une telle situation inenvisageable. Or la CRE n'est pas souveraine et n'a vocation qu'à donner une préconisation au gouvernement.
Une partie de la facture prise en charge
Agnès Pannier-Runacher a également précisé que les prix de l'électricité vont se maintenir jusqu'à la fin de l'année. « Le principe, c'est que ce bouclier énergétique est un plafonnement du prix de l'électricité et il permet aujourd'hui au gouvernement de prendre en charge 37 % de la facture des Français » a-t-elle souligné.
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