Bien que la demande locative soit importante, les contraintes réglementaires refroidissent bailleurs et candidats investisseurs. (© DR)
C’est une année de transition pour le marché lyonnais qui doit digérer plusieurs nouveautés : la stabilisation des prix, le stock de biens à vendre en hausse, des délais de vente plus longs et des loyers désormais encadrés à Lyon et Villeurbanne.
Des changements qui ne remettent pas en cause la place de Lyon dans le trio de tête des grandes villes les plus chères.
Le bien qui se vendait hier en une semaine, part aujourd’hui en un ou deux moisIl y a quelques mois encore, les agents immobiliers n’avaient pas le temps de «rentrer un bien» qu’il était déjà vendu tant la demande était importante. En 2022, le paysage est tout autre. «Ce qui se vendait en une semaine, se vend en un ou deux mois maintenant», constate Thomas Bonnet, manager de l’agence Century 21 Presqu’île.
D’une manière générale, ce sont les petites et les grandes surfaces qui souffrent. «Lyon Intra-muros ne fait plus rêver, constate Éric Galley, directeur de l’agence Stéphane Plaza Lyon 3e-Villeurbanne. Les acheteurs qui disposent d’un budget de 400.000 à 600.000 euros préfèrent investir dans une maison en périphérie plutôt que dans un appartement sans extérieur en ville.
Du coup, les beaux biens dans le centre de 500.000 à 600.000 euros baissent de 5 à 10%. «Les propriétaires qui avaient demandé des estimations voici un an ou deux sont surpris, mais ils acceptent la nouvelle donne du marché», constate Julien Chaix, directeur de l’agence Stéphane Plaza, Lyon 7e.
Les rendements locatifs baissentL’encadrement des loyers bouleverse le parcours patrimonial des investisseurs. «Personne n’achète avec un rendement inférieur à 4%», poursuit
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