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La ville de Paris met en vente ce château à partir de 90.000 euros
information fournie par Le Figaro 14/06/2021 à 06:00

Située en Ariège, cette bâtisse remonte au XVIIIe siècle. Cette propriété de la capitale qui accueillait des colonies de vacances sera mise aux enchères en septembre.

La ville de Paris continue à se débarrasser d’un patrimoine qu’elle juge trop encombrant. Même si cette bastide du XVIIIe siècle connue sous le nom de château de Nescus a une certaine allure et du charme, il serait sans doute exagéré de dire que la municipalité d’Anne Hidalgo brade les bijoux de famille. Certes, la mise à prix peut sembler alléchante: 90.000 euros pour 1400 m² habitable (sans oublier les 22.600 m² de terrain), cela représente tout juste 65 euros du mètre carré. Ce bien immobilier atypique est d’ores et déjà proposé à la vente sur le site Agorastore, spécialiste des ventes aux enchères en ligne pour les biens des collectivités locales, des organismes publics voire de grandes entreprises.

C’est d’ailleurs par cette même méthode de vente aux enchères que la ville de Paris avait proposé à la vente l’an dernier la Chartreuse de Glandier, en Corrèze, avec une mise à prix de 750.000 euros. Les enchères s’étaient envolée jusqu’à 3 millions pour cet immense monastère. Selon les estimations de la mairie de Paris communiquées en février au quotidien Le Parisien , la ville détiendrait près de 19.000 biens immobiliers, dont 514 en dehors de Paris situés dans 27 départements différents. Il s’agit notamment de bâtiments hérités de la politique de l’aide sociale à l’enfance avec bon nombre de foyers et de colonies de vacances.

Tags et graffitis

Pas sûr pourtant que la bataille programmée le 14 septembre pour la mise en vente du château de Nescus se révèle aussi féroce que celle menée pour la Chartreuse de Glandier. Il faut dire que derrière une façade correcte se cache un bâtiment inoccupé et quasi-abandonné depuis 2007. D’ailleurs, l’annonce précise bien: «Pour participer à la vente, une visite est obligatoire» . Il suffit de s’attarder sur les photos pour voir une structure bien abîmée, des tags et graffitis en pagaille et un énorme travail en perspective.

Les plus courageux pourront voir le potentiel touristique de ce site et estimer que la crise sanitaire redonne plus que jamais ses lettres de noblesses à des communes comme Nescus, en plein cœur du Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, bien loin des villes agitées. Un changement de destination étant possible, l’endroit qui accueillait des colonies de vacances avec sa buanderie, sa grande cuisine, ses sanitaires collectifs et ses dortoirs pourrait notamment se transformer en hôtel. Ce ne serait qu’une des nombreuses renaissances du château de Nescus. Construite en 1700, cette bâtisse avait été démolie dès la Révolution française avant d’être reconstruite sous la restauration au 19e siècle. Incendié en 1918, le château avait été là encore reconstruit. Proposés à la vente dès 2011, les lieux n’avaient pas trouvé preneur jusque-là. Tablons sur le fait que les enchères permettront de motiver les indécis.

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