
Christine Lagarde, présidente de la BCE s'est voulue rassurante sur l'accélération de l'inflation à 3% en août, due selon elle à des éléments conjoncturels. (© D. Rolant/ AFP)
Les difficultés d’approvisionnement commencent à peser sur le rythme de croissance en Europe.
À l’orée du dernier trimestre, la zone euro aurait-elle mangé son pain blanc ? La question paraît pour le moins osée, voire saugrenue, au regard des déclarations récentes de Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne.
Dans l’Europe des Vingt-Sept, «l’économie a rebondi de 2,2% au deuxième trimestre, un niveau supérieur aux attentes, et devrait rester dynamique au troisième», selon elle, grâce notamment au succès des campagnes de vaccination qui ont permis une vaste réouverture de l’économie. Et d’ajouter : «Les dernières projections de nos services tablent sur une croissance annuelle du PIB en volume de 5% en 2021 et de 4,6% en 2022.»
Tensions sur les approvisionnementsMais la publication, le 23 septembre, de l’indice PMI Composite dans la zone euro est venue tempérer ce bel optimisme. Selon les résultats des enquêtes réalisées auprès des directeurs d’achat par le très écouté institut IHS Markit, cet indicateur s’est en effet replié en septembre, en tombant à 56,1 (contre 59 en août), son plus bas niveau depuis cinq mois. Dit autrement, il s’agit de la plus faible expansion de l’activité depuis avril 2021.
Certes, une modération du rythme de croissance était attendue après les sommets atteints au début de l’été, en raison des difficultés d’approvisionnement, des pénuries de produits et de la hausse des coûts des intrants (la plus
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