C'est une petite ville de moins de 8 000 habitants, en banlieue parisienne, sur laquelle passe une piste de l'aéroport d'Orly. Pourtant, Wissous (Essonne) fait régulièrement parler d'elle. Ou plutôt son maire, Richard Trinquier (Debout la France), élu depuis 1995, avec une interruption entre 2008 et 2014. Ce mercredi 21 novembre, il est jugé pour avoir menacé, alors qu'il était ivre, des gens du voyage avec un sabre japonais.
Dimanche 8 avril, il débarque devant un camp installé illégalement sur le territoire de sa commune. Équipé d'un gilet pare-balles, armé d'un katana et accompagné d'agents de sa police municipale, il affirme être venu car la police nationale n'agissait pas. Une partie de la scène est filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.
« C'est dans ma culture »
Richard Trinquier est arrêté par les forces de l'ordre tandis que la police municipale de Wissous se voit imposer de rendre toutes les armes dont elle dispose (matraques, revolvers, grenades lacrymogènes...) par la préfecture de l'Essonne. Le maire, lui, ne regrette « absolument pas » ce moment. Il justifie à la télévision l'utilisation du sabre japonais : « C'est dans ma culture, je suis d'origine asiatique. » « Un maire n'a pas à arriver sur les lieux et à faire du katana pour faire régner l'ordre », répliquera le procureur lors du procès, rapporte 20 Minutes
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