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Voitures électriques : le secteur inquiet après la suppression du bonus à l'achat pour les entreprises
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/02/2024 à 13:52

( AFP / JOEL SAGET )

( AFP / JOEL SAGET )

Pour investir dans la transition énergétique, "les entreprises ont besoin de stabilité, de prévisibilité, et pas d'un couperet qui tombe sur les aides du jour au lendemain", a souligné à l'AFP Clément Molizon, secrétaire général de l'Avere.

"Un risque de freinage brutal sur l’électrification des flottes". Ce mardi 20 février, l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) a fait part des inquiétudes de l'écosystème de la voiture électrique après la suppression du bonus à l'achat pour les entreprises.

L'Etat a mis en place en début d'année un "leasing social", qui a permis à 50.000 ménages moins aisés d'accéder à une voiture électrique pour 100 euros par mois. Pour financer le dispositif, un coup de rabot a été passé sur les autres aides : 1.000 euros de moins sur le bonus écologique pour les plus aisés, des limites sur la prime à la casse et, donc, la limitation du bonus aux utilitaires pour les entreprises. Ce nouveau barème, "qui a surpris toute la filière, fait peser un risque de freinage brutal sur l’électrification des flottes", prévient l'Avere dans un communiqué de presse. Cette décision "prive notamment les entreprises d’un soutien financier essentiel pour mettre en oeuvre la transition de leurs flottes mais aussi réaliser les autres investissements associés nécessaires en termes d'infrastructures de recharge", selon l'Avere.

"Instabilité"

Pour investir dans la transition énergétique, "les entreprises ont besoin de stabilité, de prévisibilité, et pas d'un couperet qui tombe sur les aides du jour au lendemain", a souligné à l'AFP Clément Molizon, secrétaire général de l'Avere. Cette mesure est par ailleurs "en incohérence", selon l'Avere, avec la proposition de loi du député Damien Adam (Renaissance) qui vise à accélérer le renouvellement du parc automobile des entreprises, en introduisant un mécanisme de sanctions.

Parallèlement, la suppression du bonus de 1.000 euros pour l'achat d'une électrique d'occasion est une "erreur politique qui, si elle n’est pas corrigée ou compensée par d’autres dispositifs, aura des conséquences à long terme", prévient l'Avere. "Alors que 6 Français sur 7 ont recours au marché de l’occasion, c’est en seconde main que l’on trouvera une base durable pour la démocratisation de la voiture électrique", souligne l'association.

Globalement, et alors que l'Allemagne a supprimé de façon abrupte toutes les aides à l'achat d'électriques, l'Avere pointe une "instabilité" et appelle le gouvernement à engager une "concertation" pour "analyser l'impact des mesures et identifier les solutions pour en atténuer les effets négatifs", et "définir une stratégie cohérente et pertinente de long terme".

7 commentaires

  • 20 février 21:54

    Dépendre des subventions pour son business est toujours dangereux.


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