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"Une catastrophe" : le budget des sports raboté, l'adjoint au sport à Paris est "hyper en colère"
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/07/2025 à 14:47

L'adjoint au sport de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, à Paris le 19 juin 2025. ( AFP / THOMAS SAMSON )

L'adjoint au sport de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, à Paris le 19 juin 2025. ( AFP / THOMAS SAMSON )

"C'est un message incompréhensible alors que la France va investir dans de grands évènements" comme les JO d'hiver 2030, a souligné l'adjoint au sport de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, lors d'un point presse sur l'anniversaire des Jeux olympiques de Paris.

"Une catastrophe." L'adjoint au sport de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, ne décolère pas. Et pour cause : un an après les Jeux olympiques de Paris et la promesse de faire de la France une nation sportive, les crédits jeunesse et sport sont parmi les plus entamés du plan de rigueur de Bayrou.

La baisse de 17,6% qui touche les missions jeunesse et sport pour le budget 2026 dans le plan de rigueur annoncé par le Premier ministre a sidéré le monde du sport, dont le budget 2025 avait déjà été rogné à plusieurs reprises l'année dernière faisant réagir les athlètes, Teddy Riner en tête. "C'est le deuxième budget qui se fait le plus ratiboiser donc c'est juste une catastrophe", a déclaré Pierre Rabadan, adjoint au sport et aux JO au cours d'un point presse sur l'anniversaire des Jeux. "C'est un message incompréhensible alors que la France va investir dans de grands évènements" comme les JO d'hiver 2030. "Il y a une incohérence à dire 'on continue à investir dans les grands évènements' si on n'est pas en mesure d'avoir des moyens pour maintenir l'activité physique", a ajouté l'ancien rugbyman.

Impact social, lutte contre la sédentarité et donc moindres dépenses de santé, lutte contre le décrochage scolaire, tous les acteurs mettent en avant une étude démontrant qu'un euro investi dans le sport permet d'économiser 13 euros à la collectivité. "En terme de gestion, cela n'a aucune cohérence" de diminuer les crédits du sport, appuie Rabadan, d'autant que le budget des Sports est un des plus faibles en général. "J'espérais que les Jeux pouvaient être un révélateur", a-t-il ajouté, se disant "hyper en colère".

"Amer anniversaire pour le sport"

"Nous ne pouvons pas laisser le monde du sport être une telle variable d’ajustement budgétaire, a fortiori quelques mois après qu'il a porté si haut les couleurs du pays lors des Jeux", avait commenté la semaine dernière auprès de l'AFP Amélie Oudéa-Castéra, ex-ministre des JO et des Sports et nouvelle présidente du comité national olympique (CNOSF).

Dans une tribune publiée vendredi dans les Echos et intitulée "amer anniversaire pour le sport", elle et la présidente du comité paralympique français (CPSF), Marie-Amélie Le Fur dénoncent "les coups portés au sport" qui "en plus d'être excessifs ont des effets dangereux : fragilisation des associations sportives, recul de la pratique sportive des plus jeunes privés du Pass sport, arrêt de la construction de gymnases et de piscines, non renouvellement d'emplois d'éducateurs sportifs". De plus, le budget pour les collectivités est aussi touché par le plan de rigueur alors que celles-ci sont les premiers financeurs du sport en France.

8 commentaires

  • 25 juillet 18:15

    Il vaut mieux claquer le pognon dans les guerres perdues que soutenir le sport...


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