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Un ours suspecté après le dérochement d'un troupeau de brebis
information fournie par Reuters 03/09/2019 à 12:29

UN OURS SUSPECTÉ APRÈS LE DÉROCHEMENT D'UN TROUPEAU DE BREBIS

UN OURS SUSPECTÉ APRÈS LE DÉROCHEMENT D'UN TROUPEAU DE BREBIS

TOULOUSE (Reuters) - Un hélicoptère de la gendarmerie nationale devait survoler mardi la zone de Cauterets (Hautes-Pyrénées), après un nouveau dérochement le 30 août d’un troupeau d’environ un millier de brebis, peut-être dû à la présence de l’ours.

Des agents du Parc National des Pyrénées, avec l’appui des éleveurs et d’un berger de la pastorale pyrénéenne, recherchent 300 brebis manquantes.

Selon un communiqué de la préfecture des Hautes-Pyrénées, "vendredi 30 août, 15 brebis ont été découvertes mortes, 90 étaient blessées et 300 étaient introuvables".

Les trois vétérinaires requis par la préfecture ont fait euthanasier 32 bêtes. Les autres ont fait l’objet de soins d’urgence. Les 47 brebis mortes ont été évacuées de la zone et remises à leurs propriétaires, qui seront indemnisés.

"A ce stade, les moyens de l’État sont prioritairement mobilisés dans la recherche des 300 brebis manquantes", indique la préfecture dans son communiqué.

Lundi, plusieurs dizaines d'éleveurs basques et béarnais ont manifesté à Bayonne, déposant des cadavres de brebis devant la sous-préfecture, pour dénoncer cette nouvelle attaque d'ours présumée contre un troupeau en estive.

Un plan d’effarouchement des ours en Ariège a été mis en place fin juillet, à la suite du dérochement de 61 brebis le 24 juillet, sur l’estive du Mont Rouch.

Le 27 juin, plus de 250 brebis étaient déjà tombées d’une crête dans le massif de l’Aston en raison de la présence d’un ours, ce qui avait entraîné des tensions entre les agents de l’Etat et les éleveurs, exaspérés par les attaques.

DÉBAT RELANCÉ

Le débat autour de la présence de l’ours dans les Pyrénées a de nouveau été relancé fin 2018 avec la réintroduction de Sorita et Claverina, deux femelles slovènes.

La population d’ours repérée en 2018 dans les Pyrénées est de 40 individus, selon un décompte du ministère de la Transition écologique rendu public au printemps. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 46 recensés en 2017 mais pourrait être sous-évalué, précise le ministère.

Le gouvernement a annoncé en juin qu’il n’engagerait pas de nouvelles réintroductions d’ours, sauf en cas de mortalité, notamment due à une activité humaine.

Les mesures gouvernementales prévoient un accompagnement financier renforcé des éleveurs pour la protection des troupeaux (parcs, chiens et bergers) et une "revalorisation de l’indemnisation" des pertes liées aux attaques d’ours.

La réintroduction d’ours slovènes dans les Pyrénées françaises a démarré en 1996 et 1997 avec le lâcher de deux femelles et un mâle. Dans le cadre du "plan ours 2006-2009", cinq autres ours en provenance de Slovénie ont été réintroduits en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées en 2006.

Le "plan ours" a officiellement pris fin le 31 décembre 2009 sans qu’aucune reconduite n’ait été annoncée malgré les obligations européennes de la France.

(Julie Rimbert, édité par Yves Clarisse)

10 commentaires

  • 03 septembre 14:55

    Il parait même qu'il y en qui ont vu Macron acheter un déguisements de nounours et le revêtir juste avant le décrochage des moutons...sacré Macron! A quand la prochaine manifestation des gilets jaunes pour la destruction des ours et nounours en peluche?


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