Le gouvernement a dévoilé jeudi matin aux parlementaires les dépenses publiques qu’il comptait allouer aux ministères dans le budget 2022, après des arbitrages difficiles. Le ministre délégué au Budget, Olivier Dussopt, a reçu un à un tous ses collègues au mois de juin dans son bureau. Alors que se profile la campagne présidentielle de 2022, ils lui ont réclamé… 22 milliards de dépenses ordinaires (hors plan de relance) supplémentaires.
Ils n’ont évidemment pas tous obtenu gain de cause. Jean-Michel Blanquer, à l’Éducation nationale, avait demandé 3 800 postes d’enseignants en plus, ce qui aurait rendu caduc l’objectif de stabiliser le nombre de fonctionnaires d’État et de ses opérateurs sur le quinquennat. Il n’a pas été totalement entendu, puisque le gouvernement réaffirme sa cible, bien loin de la suppression de 50 000 postes programmée en début de mandat. L’objectif de la création de 10 000 postes de policiers et gendarmes sur tout le quinquennat sera tenu, promet ainsi l’exécutif.
Dussopt, le ministre qui doit dire « non » à 22 milliards de dépenses en plus
1,7 milliard supplémentaire pour la Défense
Finalement, les dépenses publiques des ministères devraient augmenter de 10,4 milliards sur la norme de dépenses dites « pilotables », qui n’inclut pas, par exemple, la charge de la dette publique, selon le document que Le Point a pu consulter. C’est plus que
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