Les dirigeants de plusieurs pays européens, dont la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, ont exprimé mardi leur soutien aux efforts de paix du président américain Donald Trump sur l'Ukraine, appuyant sa position selon laquelle la ligne de front actuelle doit être le point de départ de négociations avec la Russie.
"Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement et que la ligne de front actuelle doit être le point de départ des négociations", est-il indiqué dans une déclaration commune publiée mardi et signée également par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président ukrainien Volodimir Zelensky.
"Nous devons intensifier la pression sur l'économie russe et son industrie de défense jusqu'à ce que Poutine soit prêt à faire la paix. Nous élaborons des mesures pour exploiter pleinement la valeur des actifs souverains immobilisés de la Russie afin que l'Ukraine dispose des ressources nécessaires", est-il ajouté.
Une réunion de la "coalition des volontaires" en format hybride doit se tenir vendredi à Londres en présence de Volodimir Zelensky.
Les discussions entre Européens interviennent après que Donald Trump a publiquement appelé à un cessez-le-feu qui gèlerait les lignes de front entre la Russie et l'Ukraine, une hypothèse approuvée par Volodimir Zelensky.
Le président américain a accueilli vendredi son homologue ukrainien à la Maison blanche, juste après avoir annoncé une rencontre avec Vladimir Poutine prochainement à Budapest.
Selon CNN, les préparatifs de cette rencontre rencontrent toutefois des difficultés.
Une réunion préparatoire entre le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a été suspendue, a rapporté la chaîne de télévision américaine citant un responsable de la Maison blanche.
Les deux responsables, qui se sont parlé lundi au téléphone, ont des attentes divergentes quant à une éventuelle fin du conflit en Ukraine, a indiqué une source à CNN.
La Maison blanche et le Kremlin n'ont pas répondu dans l'immédiat aux demandes de commentaires sur ces informations.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré mardi qu'il était encore trop tôt pour évoquer le calendrier d'une éventuelle rencontre entre les deux chefs de la diplomatie.
(Rédigé par William James, avec Gnaneshwar Rajan et Devika Nair à Bangalore, Lidia Kelly à Melbourne, Guy Faulconbridge à Moscou; version française Blandine Hénault, édité par Jean-Stéphane Brosse)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer