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UE : Charles Michel lance "une réflexion sur les implications" d'un élargissement à l'Ukraine et aux pays des Balkans occidentaux
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/06/2023 à 12:14

Le président du Conseil européen, Charles Michel à Bichkek, au Kirghizistan, le 3 juin. ( AFP / VYACHESLAV OSELEDKO )

Le président du Conseil européen, Charles Michel à Bichkek, au Kirghizistan, le 3 juin. ( AFP / VYACHESLAV OSELEDKO )

L'UE a accordé à l'Ukraine le statut de candidat à l'adhésion dans un geste hautement symbolique en juin 2022, à la suite de l'invasion du pays par la Russie.

"Nous devons nous pencher sérieusement sur le processus de cette intégration et sur notre capacité d'absorption". Dans une lettre adressée aux dirigeants des Vingt-Sept vendredi 23 juin, le président du Conseil européen, Charles Michel, a invité à lancer "une réflexion sur les implications" d'un élargissement de l'Union européenne à l'Ukraine et aux pays des Balkans occidentaux, lors de leur sommet fin juin.

L'élargissement est devenu une "priorité stratégique" pour l'UE et le débat doit être "un exercice démocratique, collectif et inclusif", insiste le président du Conseil européen. Charles Michel propose aux Vingt-Sept "un point d'information" lors du sommet des 29 et 30 juin à Bruxelles, afin "d'établir un plan de travail". L'objectif de cette discussion sera de "déterminer les préoccupations de chacun des Etats membres et les manières de les affronter", a expliqué un responsable européen.

"Tout le monde est conscient des difficultés"

L'UE a accordé à l'Ukraine le statut de candidat à l'adhésion dans un geste hautement symbolique en juin 2022, à la suite de l'invasion du pays par la Russie. Neuf autres pays, dont la Serbie, le Kosovo, la Moldavie et la Turquie, sont également candidats à l'adhésion. Leur entrée aurait un impact budgétaire énorme pour la Politique agricole commune (PAC) et les fonds créés pour aider les régions en retard de développement, avertissent les responsables européens, et des réformes institutionnelles seraient nécessaires, notamment pour la prise de décision. Or ces sujets divisent les Vingt-Sept, notamment le possible abandon de la règle de l'unanimité. "Tout le monde est conscient des difficultés", a souligné vendredi le responsable européen déjà cité.

Les consultations sur les implications de nouvelles adhésions ont commencé entre les institutions et les gouvernements de l'UE, un débat qui devrait monter en puissance jusqu'aux élections européennes de 2024. L'Ukraine fait pression pour que les pourparlers d'adhésion commencent dès cette année, mais l'ouverture des négociations requiert l'approbation des 27 États membres de l'UE.

5 commentaires

  • 26 juin 14:04

    Personne dans l'UE ne veut vraiment faire rentrer les ukrainiens.


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