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Trump dit que Thaïlande et Cambodge acceptent un arrêt des combats
information fournie par Reuters 12/12/2025 à 19:34

(Actualisé avec déclarations de Trump)

par Trevor Hunnicutt et Panarat Thepgumpanat

Donald Trump a annoncé vendredi après un appel téléphonique avec les dirigeants de la Thaïlande et du Cambodge qu'ils acceptaient tous les deux de mettre fin aux combats à la frontière entre leurs pays et de respecter à nouveau les termes du cessez-le-feu conclu sous son égide en juillet.

"J'ai eu une très bonne conversation ce matin avec le Premier ministre de la Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le Premier ministre du Cambodge, Hun Manet, concernant le réveil très fâcheux de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils sont convenus de CESSER tous les tirs à compter de ce soir et de revenir à l'accord de paix originel", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

"Les deux pays sont prêts pour la PAIX et pour une poursuite des relations commerciales avec les Etats-Unis d'Amérique."

Ces déclarations contrastent avec celles quelques heures auparavant du Premier ministre thaïlandais, Anutin Charnvirakul, qui n'a fait état d'aucun accord entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est en vue d'une cessation des hostilités, relancées lundi.

Anutin Charnvirakul a déclaré avoir dit à Donald Trump que la Thaïlande n'était pas à l'origine de ce conflit, et que le président américain n'avait pas menacé d'imposer des droits de douane aux deux pays pour mettre fin aux combats, comme il l'avait fait l'été dernier.

"Il (Trump) voulait un cessez-le-feu. Je lui ai dit de le demander à nos amis (cambodgiens). Ne vous contentez pas de parler de cessez-le-feu, dites au monde entier que le Cambodge va arrêter ses attaques, retirer ses troupes, enlever toutes les mines qu'il a posées à la frontière. Ils doivent d'abord nous le montrer", a-t-il déclaré à la presse.

"Pour l'instant, il n'y a pas encore de cessez-le-feu, les combats se poursuivent" pour la cinquième journée consécutive, a-t-il ajouté.

Le Cambodge accuse pour sa part son voisin d'être responsable de la reprise des combats lundi.

Donald Trump, qui a affirmé à plusieurs reprises qu'il méritait le prix Nobel de la paix, s'est dit confiant de pouvoir remettre la trêve "sur les rails".

(Trevor Hunnicutt à Washington et Panarat Thepgumpanat et Orathai Sriring à Bangkok, rédigé par Martin Petty, version française Tangi Salaün et Bertrand Boucey, édité par Sophie Louet)

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