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Transitions écologiques et économiques : "Il est plus important que jamais d'accélérer la mise en oeuvre" du plan "France 2030", selon Elisabeth Borne
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/11/2022 à 11:26

La Première ministre Elisabeth Borne à Paris le 18 novembre 2022. ( AFP / THOMAS SAMSON )

La Première ministre Elisabeth Borne à Paris le 18 novembre 2022. ( AFP / THOMAS SAMSON )

La Première ministre Elisabeth Borne a évoqué le plan d'investissements "France 2030" : "à fin septembre, 8,5 milliards d'euros avaient été engagés. Nous visons 10 milliards d'euros à la fin de l'année et 20 milliards d'euros à la fin 2023", a-t-elle fait savoir jeudi 17 novembre dans les Echos.

La Première ministre Elisabeth Borne veut passer à la vitesse supérieure sur la mise en oeuvre du plan d'investissements "France 2030", a-t-elle fait savoir jeudi 17 novembre dans un entretien aux Echos. Ce plan, annoncé par Emmanuel Macron fin 2021, ambitionne de financer à hauteur de 54 milliards d'euros sur cinq ans les grandes transitions écologiques et économiques du pays.

"Il est plus important que jamais d'accélérer la mise en oeuvre" du plan "France 2030" , a-t-elle précisé. "A fin septembre, 8,5 milliards d'euros avaient été engagés. Nous visons 10 milliards d'euros à la fin de l'année et 20 milliards d'euros à la fin 2023", a développé Elisabeth Borne.

La cheffe du gouvernement précise qu'elle veillera "à l'efficience de l'argent engagé en restant sélectif, et en mettant en oeuvre des processus rigoureux d'évaluation".

Elisabeth Borne doit faire ce vendredi le bilan de "France 2030" en réunissant le comité dédié à Matignon. Le gouvernement entend notamment "augmenter la prime de risque pour stimuler les innovations", et consacrera 500 millions d'euros pour passer de 250 start-ups technologiques à 500 par an "créées par des chercheurs issus de nos organismes de recherche ou de nos universités", détaille Elisabeth Borne. 300 millions d'euros iront aussi "soutenir des nouvelles formations dans les secteurs d’avenir".

"L'Europe ne peut pas être le seul endroit où il n'y a pas de 'Buy European Act'"

Le plan massif d'investissements des Etats-Unis (Inflation Reduction Act, IRA), susceptible de fausser la concurrence, est un "sujet de préoccupation important" que la France entend "porter au niveau européen", estime-t-elle. Et le président Emmanuel Macron évoquera cette question lors de sa visite d'Etat à Washington fin novembre.

"Compte tenu de la nature des soutiens et de leur caractère très massif, ce plan ne respecte pas les règles de l'OMC", selon la Première ministre. Il pourrait "faire perdre (à la France) 10 milliards d'euros d'investissements en France et 10.000 créations potentielles d'emplois".

"L'Europe ne peut pas être le seul endroit où il n'y a pas de 'Buy European Act' (visant à confier des marchés à des entreprises européennes, NDLR), nous souhaitons un débat politique et industriel à l'échelle européenne et internationale", affirme-t-elle.

7 commentaires

  • 18 novembre 17:00

    on va choisir la solution Shroeder Gazprom ... les eoliennes et les centrrales à gaz pour les 2 tiers du temps ou le vent produit peu moins de 60 KM H ou rien ... en dessous de 40 ... au dessus de 90 KM H ... Gazprom Engie Total et d autres sont les grands amis de l eolien gaz ca permet de polluer 10 fois plus que notre solution le nucleaire qui en plus fait marcher notre industrie ...


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