Transavia France prévoit une augmentation de 19% de ses capacités l'été prochain sur un an, une nouvelle fois grâce à l'expansion de sa flotte, a annoncé jeudi un haut responsable de la compagnie low-cost.

( AFP / ED JONES )
La filiale d'Air France-KLM, spécialiste du court et du moyen-courrier, exploitera 87 avions en juillet, "12 de plus qu'à la même époque en 2024", a précisé Nicolas Henin, directeur général adjoint, commercial et marketing de la compagnie, lors d'une rencontre avec des journalistes à Paris.
Après avoir accueilli 14 millions de passagers l'année dernière, Transavia France "va viser 16 à 17 millions" cette année, a-t-il ajouté.
Le transporteur, qui faisait voler 38 appareils avant la crise du Covid-19, a commencé début 2024 à remplacer ses Boeing 737 d'ancienne génération par des Airbus A320neo, qui seront au nombre de 19 l'été prochain. Son objectif est d'utiliser une flotte 100% Airbus en 2030.
"Pour l'instant, les nouveaux avions servent vraiment à faire la croissance" en ouvrant des lignes ou en renforçant les actuelles, en particulier vers les capitales européennes, a souligné M. Henin, dont la compagnie dessert actuellement quelque 250 destinations à partir de Paris ou de bases en région.
"Ensuite, on va rentrer dans une phase où on sera vraiment sur du renouvellement, parce qu'une fois qu'on aura finalisé le transfert à Orly, a priori la croissance devrait ralentir un petit peu", a-t-il complété.
Air France a en effet annoncé qu'elle quitterait largement Paris-Orly en 2026, pour se recentrer sur l'aéroport Charles-de-Gaulle et alimenter ses rentables lignes long-courrier, laissant la place à Transavia à Orly.
La low-cost devrait ainsi reprendre au moins en partie les liaisons d'Air France entre cet aéroport et Nice, Marseille et Toulouse. Actuellement, le réseau intérieur français représente "entre 10 et 15%" de l'offre de la compagnie, a révélé M. Henin.
Axe stratégique du développement d'Air France-KLM, Transavia (incluant Transavia Pays-Bas) est revenue de justesse aux bénéfices en 2024, une première depuis la crise sanitaire.
Interrogé sur les possibles effets des remous macroéconomiques et géopolitiques actuels sur la demande, M. Henin a assuré que "les tendances sont bonnes, elles sont dynamiques, la demande reste très solide" pour la pointe d'activité de l'été.
Et Transavia n'a pas encore noté d'éventuels conséquences négatives de la hausse de la taxation des billets d'avion en France depuis début mars, car "on n'a pas encore beaucoup de recul", selon lui.
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