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Télécoms: l'italien TIM, convoité, a fortement réduit ses pertes au premier trimestre
information fournie par Boursorama avec AFP 07/05/2025 à 19:07

( AFP / MIGUEL MEDINA )

( AFP / MIGUEL MEDINA )

L'opérateur téléphonique italien TIM (ex-Telecom Italia) a fortement réduit ses pertes au premier trimestre, a annoncé mercredi le groupe, dont Poste Italiane s'apprête à succéder au français Vivendi comme premier actionnaire.

Sur les trois premiers mois de l'année, TIM a ramené à 124 millions d'euros sa perte nette part groupe, près de trois fois moins que les 400 millions de la période équivalente de 2024, avec des ventes en progression de 2,7% sur un an, à 3,3 milliards d'euros à périmètre constant.

Le géant français des médias Vivendi, dont la famille Bolloré est actionnaire, avait claqué en 2023 la porte du conseil d'administration de Telecom Italia puis dans la foulée, multiplié les critiques envers la gestion de son PDG Pietro Labriola, surtout après sa décision de céder le réseau fixe à un fonds américain.

Vivendi a perdu en janvier la première manche de sa bataille judiciaire contre cette cession réalisée sans son aval mais avait aussitôt fait appel, puis ramené le 21 mars sa participation de 23,75% à 18,37%.

Entre-temps, Poste Italiane, contrôlée à 64% par l'Etat italien, s'était invitée mi-février au capital de TIM, en reprenant les 9,8% de la Caisse des dépôts italienne. Puis les deux groupes avait annoncé le 29 mars mars que Vivendi céderait ses 15% du capital à Poste Italiane et ainsi sa place de principal actionnaire de TIM.

Ce changement de pilote, perçu comme une initiative du gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni, en vue d'une alternative italienne aux investisseurs étrangers, survient dans un contexte d'intenses spéculations autour de possibles fusions dans un secteur très concurrentiel.

Le PDG de TIM Pietro Labriola a appelé maintes fois de ses voeux une consolidation du marché, où son groupe est attaqué par des concurrents à la tarification agressive, à commencer par le français Iliad (Free), qui n'a pas enterré ses projets de possible fusion avec son rival italien et a informé le gouvernement Meloni de son intérêt.

"J’ai une seule certitude, c’est que nous sommes plus que jamais déterminés à être un acteur du marché italien, dans la durée", avait déclaré en mars le directeur général d'Iliad, Thomas Reynaud.

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