
( AFP / JOEL SAGET )
Le groupe de télécoms Iliad, maison mère de l'opérateur Free, a engrangé 377.000 abonnés supplémentaires au troisième trimestre, passant la barre "symbolique" des 50 millions de clients (fixes et mobiles) sur l'ensemble de ses marchés, a-t-il annoncé jeudi.
Revendiquant 50,2 millions d'abonnés, le groupe, présent en France, en Italie et en Pologne, assoit son statut de "5e opérateur européen", ce qui représentait "l'un de ses 2 objectifs pour 2024", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le directeur général d'Iliad Thomas Reynaud s'est félicité du franchissement d'une barre "symbolique" lors d'une conférence téléphonique, "malgré une concurrence accrue".
Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires consolidé d'Iliad enregistre une hausse de 8,5% sur un an, à 2,55 milliards d'euros.
Une croissance qui fait figure "d'exception en Europe", a souligné M. Reynaud, "ce qui nous permet d'être toujours le premier opérateur en Europe en termes de croissance, et de loin".
Elle est notamment portée par l'augmentation globale du nombre de clients ainsi que la hausse des dépenses par abonné dans les trois pays où Iliad est présent.
Sur les neuf premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires progresse de 9,7%, à 7,45 milliards d'euros, et le groupe a pour ambition d'atteindre les 10 milliards d'euros en 2024, "son deuxième objectif" pour l'année.
Sur cette même période, le bénéfice net du groupe s'établit à 450 millions d'euros, en hausse de 19,3%, et l'excédent brut d'exploitation après loyers (Ebitdaal), son principal indicateur de rentabilité, s'élève à 2,89 milliards d'euros, soit 13,6% de plus comparé à 2023.
En octobre, Free a annoncé avoir été victime d'une cyberattaque ciblant un outil de gestion, entraînant "un accès non autorisé à une partie des données personnelles associées aux comptes de certains abonnés", dont des coordonnées bancaires, vendues depuis, selon le pirate.
Interrogé sur cet incident, M. Reynaud a affirmé que "les cyberattaques sont nombreuses et on en déjoue en permanence", tout en soulignant qu'il n'y avait pas eu "d'impact opérationnel" sur le fonctionnement des services de l'opérateur.
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