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Subventions aux CIDFF : Aurore Bergé promet un versement imminent
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/06/2025 à 16:43

Aurore Bergé, ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes et à la Lutte contre les discriminations, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 6 mai 2025. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Aurore Bergé, ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes et à la Lutte contre les discriminations, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 6 mai 2025. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Fragilisés financièrement depuis l'extension de la prime Ségur en 2024, les Centres d’information sur les droits des femmes (CIDFF) seront subventionnés "dans les jours qui viennent", a affirmé ce vendredi la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes.

"Je me suis battue pour que les CIDFF soient protégés et le Ségur compensé. L'engagement sera tenu et les subventions versées dans les jours qui viennent ", a indiqué la ministre sollicitée par l'AFP.

La Fédération nationale des centres d'information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF) alerte depuis des mois sur sa fragilité financière due à l'extension, en août 2024, aux salariés du secteur sanitaire, social et médico-social de la prime Ségur , sans garantie de compensation financière de l’Etat.

La compensation de la prime de 183 euros net par mois a été in fine actée dans le budget voté début 2025 mais depuis son adoption "les crédits sont bloqués", a-t-elle déploré dans un communiqué publié ce vendredi matin, évoquant une situation "inédite".

Une trentaine de postes supprimés

"Or, il y a urgence, la situation est dramatique", souligne auprès de l'AFP Clémence Pajot, la directrice générale de la FNCIDFF, faisant état d'une " trentaine de suppressions de postes depuis le mois de janvier " qui pourraient être suivis de 70 autres dans les prochains mois.

"A ce jour, 25 associations départementales, soit un quart du réseau, ont déjà fermé des permanences juridiques, notamment en milieu rural", selon la FDCIFF. "Ces fermetures sont particulièrement préjudiciables aux femmes de ces territoires exposées aux violences conjugales et au risque de féminicide" relève Clémence Pajot, rappelant que " 50% des féminicides ont lieu en milieu rural ".

Créés en 1972, les CIDFF, qui informent et accompagnent les femmes pour renforcer leurs droits et leur autonomie, ont suivi en 2023 plus de 150.000 femmes, dont 60.000 victimes de violences, selon la Fédération.

4 commentaires

  • 06 juin 19:42

    ca me fait penser aux veterinaires qui surveillent les usines agro ... ils venaient et jetait un coup d oeil .. sur les comptes puis 1 heure aprés dans les frigos ... en GB ils ont decouvert la fraude à la viande de cheval en faisant des tests .. je ne vois pas trop ce que l on voit au coup d oeil ... mais bon si on a du budget que pour payer le personnel


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