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Sondage : la réforme France Travail saluée par la population
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/01/2024 à 17:07

La réforme France travail séduit largement l'opinion publique française, recueillant un soutien notable malgré les réserves exprimées quant aux multiples causes du chômage.

Le logo de France Travail, qui a remplacé Pôle Emploi au 1er janvier 2024. ( Ludovic Marin /  )

Le logo de France Travail, qui a remplacé Pôle Emploi au 1er janvier 2024. ( Ludovic Marin / )

Selon un sondage Elabe pour Les Echos et l'Institut Montaigne, publié dans Les Echos jeudi 4 janvier, la réforme France travail, axée sur la réorganisation du service de l'emploi semble trouver un écho positif dans la population.

Près des deux tiers des sondés estiment que certaines mesures, telles que l'inscription obligatoire des bénéficiaires du RSA à France travail, contribueront à faire baisser le chômage. De même, le renforcement des contrôles de recherche d'emploi et la meilleure coordination entre les acteurs concernés reçoivent un soutien significatif, avec respectivement 62% et 61% d'approbation.

L'obligation pour les bénéficiaires du RSA de réaliser quinze heures d'activités par semaine suscite également un accord majoritaire, avec 60% de réponses positives.

Les oppositions divisées

Loin d'être clivante, la réforme France travail recueille une adhésion logique des électeurs du centre droit et de droite. Toutefois, elle n'est pas massivement rejetée par les partisans de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon, avec une proportion significative de ceux-ci considérant que certaines mesures contribueront à réduire le chômage.

Malgré ce soutien, les Français expriment une certaine prudence et identifient trois raisons principales au niveau actuel du chômage . Environ la moitié des sondés soulignent des salaires trop bas comme un facteur dissuasif pour reprendre un emploi, tandis que 45% estiment que le système d'indemnisation chômage ne les encourage pas suffisamment. De plus, un peu plus de quatre sur dix pointent du doigt les charges pesant sur les entreprises. Ces résultats révèlent un clivage droite-gauche marqué sur chacune de ces raisons.

Derrière ce soutien, les sondés ont malgré tout conscience que d'autres facteurs contribuent au chômage, ne voyant dans cette réforme qu'une réponse partielle au problème. La prudence persiste, notamment avec la négociation en cours sur le maintien en emploi des salariés de plus de 50 ans, montrant une compréhension de la complexité des enjeux liés au chômage.

12 commentaires

  • 06 janvier 10:34

    ah camaros l'intellect qui prend les Français pour des ignares ah sûrement les 42% de personne qui votent le pen et qui n'ont pas encore analyse le bilan de Macron qui n'a pas compris la dette française mais c'est pour leur bien à rire


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