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SNCF : "Je ne veux plus qu’on utilise la grève comme point d’entrée du dialogue social", déclare Jean-Pierre Farandou
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/02/2024 à 12:07

Jean-Pierre Farandou à Paris, le 12 décembre 2023. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Jean-Pierre Farandou à Paris, le 12 décembre 2023. ( AFP / ALAIN JOCARD )

"On est une entreprise publique, on a une mission d’intérêt général", a rappelé le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou dans un entretien au quotidien Le Monde publié ce jeudi 22 février.

Il y a quelques jours, lors du weekend des 16-18 février, une grève très suivie des contrôleurs a affecté 150.000 voyageurs, sur le million qui devaient voyager lors de ce weekend de chassé-croisé de vacances scolaires. Un TGV sur deux avait en effet été supprimé. Dans un entretien au quotidien Le Monde publié ce jeudi 22 février, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a insisté sur le "dialogue social".

"Je ne veux plus qu'on utilise la grève comme point d'entrée du dialogue social à la SNCF", a-t-il dit à nos confrères. D'où son idée de proposer aux syndicats une "plateforme de progrès social" pour discuter de tous les sujets. "J'intègre les revendications portées par les chefs de bord (autre nom des contrôleurs, NDLR) des TGV. Mais elles ne sont pas toutes accessibles", a-t-il prévenu. Selon lui, "tous les cheminots ont envie d’augmenter leur salaire. Mais l'argent que je mettrai là, je ne l'aurais pas pour acheter des TGV, rénover les infrastructures, améliorer la qualité de service". "Les sujets de pouvoir d’achat sont importants" mais "j’ai le sentiment que la SNCF a été au rendez-vous de la protection des cheminots en matière de pouvoir d’achat, puisque sur trois années consécutives, nous avons augmenté la masse salariale de 500 millions d’euros", a expliqué le patron de la SNCF.

S'il n'a pas encore d'évaluation du coût de la grève des contrôleurs, il a précisé que "ce n’est pas un enjeu économique. L’enjeu, c’est d’être au rendez-vous des attentes des Français". "On est une entreprise publique, on a une mission d’intérêt général", a rappelé le PDG de la société ferroviaire. "Les gens avaient réservé leurs vacances. Ce ne sont pas que les plus riches qui prennent le train pour aller au ski. Ceux qui sont dans les trains, ce sont des familles qui ont réservé depuis longtemps", a déploré Jean-Pierre Farandou, ajoutant avoir "vu des gens qui pleuraient au guichet".

Une nouvelle grève est prévue ce weekend, de la part des aiguilleurs qui sont chargés de réguler la circulation sur le réseau. Mais la SNCF prévoit une circulation "normale" avec "quelques perturbations localisées". Le PDG de la SNCF a tout de même accusé le syndicat SUD-Rail, à l'origine de ce mouvement, de faire le "choix délibéré" de "cumuler les grèves". "Ils ont essayé dans les ateliers de maintenance des TGV, ils étaient là pour porter le préavis des contrôleurs, ils le font de nouveau pour les aiguilleurs", a-t-il noté.

5 commentaires

  • 22 février 13:47

    Pour cela il faut légiférer, une loi, que font nos élus ? rien depuis des lustres ! ILs auraient l'opinion publique avec eux.


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