Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a estimé dimanche qu'il était « trop tard » pour introduire la proportionnelle aux législatives de 2022, se montrant réservé face à l'offensive engagée par François Bayrou et plusieurs autres présidents de partis. « Un mode de scrutin, on ne le tripatouille pas à un an d'une échéance électorale » et « si on faisait simplement cette réforme-là on aurait un Jupiter encore plus puissant et un Parlement plus affaibli », car « on aurait un seul personnage en France directement élu par les Français : le président de la République », a argumenté le patron du PS dans l'émission Dimanche en politique sur France 3.
« Qu'on renonce au droit de dissolution du président de la République »
« Je veux bien en parler (de la proportionnelle), mais à une condition, qu'on renonce au droit de dissolution du président de la République et qu'on ait une Assemblée complètement libre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui », a ajouté le député de Seine-et-Marne qui, comme Les Républicains, ne rejoint pas l'appel de François Bayrou. Le président du MoDem, allié d'Emmanuel Macron, a adressé en effet vendredi un courrier au chef de l'État pour réclamer l'instauration de la proportionnelle.
Emmanuel Macron en avait fait une promesse de campagne en 2017. Mais les stratèges macronistes plaident aujourd'hui pour une mise en œuvre après 2022, notamment pour des raisons
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