Le syndicat estime que la direction va délocaliser quelque 3.000 postes depuis la France vers la Pologne, la Hongrie ou la Lettonie.

( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )
Le syndicat FO, majoritaire chez de Schneider Electric , a accusé mercredi 15 février le groupe de préparer la "délocalisation" de milliers d'emplois de la France vers l'Europe de l'Est dans les prochaines années.
Si aucun licenciement sec n'est à prévoir à ce stade , la direction prépare des "transferts de postes" équivalant à "un millier de salariés par an sur trois ans, sur 14.000 salariés en France, pour atteindre la cible longtemps avancée (...) de 10.000 salariés en France, avec une réduction drastique du nombre de sites industriels" dans l'Hexagone, a affirmé Emmanuel Da Cruz, coordinateur national FO pour le géant français des équipements électriques et automatismes industriels.
"Rapport accablant"
Le syndicat se base, pour avancer cette hypothèse, sur un "rapport accablant" rédigé par un expert diligenté par les représentants du personnel et "dénonce le manque de transparence de la direction, qui ne présente pas les véritables orientations stratégiques du groupe en France dans le cadre de la régionalisation Europe".
Des pays comme la Pologne, la Hongrie ou la Lettonie seraient les principaux bénéficiaires de ces transferts d'activité qui concernent notamment la production de contacteurs, disjoncteurs et relais thermiques, selon Emmanuel Da Cruz. Il indique que 40% des effectifs de Schneider en France sont âgés de plus de 55 ans.
Il a annoncé un rassemblement jeudi matin tôt devant le siège du groupe à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), à l'occasion de la publication des résultats annuels du groupe.
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