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Retraites : Martinez accuse Borne de mettre les syndicats "hors-jeu"
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/02/2023 à 09:28

Le secrétaire général de la CGT défend le rôle de l'intersyndicale dans les débats en cours sur la réforme, estimant que la Première ministre les court-circuite.

Philippe Martinez, le 10 janvier 2023, à Paris ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Philippe Martinez, le 10 janvier 2023, à Paris ( AFP / JULIEN DE ROSA )

"Elle considère que les syndicats ne servent plus à rien dans le débat". A la veille de nouvelles journées de mobilisation contre la réforme sociale, avec des grèves annoncées mardi 7 et mercredi 8 février, Philippe Martinez a mis en cause Elisabeth Borne, qu'il accuse de ne pas "écouter" la grogne sociale et les revendications des syndicats, unis dans une intersyndicale en pleine lumière depuis le début du mouvement.

"Elle considère que les syndicats sont hors-jeu et que maintenant, tout se passe au Parlement", a lancé Philippe Martinez sur le plateau des "Quatre Vérités" de France 2 , lundi 6 février. "Ca aussi c'est un problème ! On n'a pas parlé ensemble depuis le 4 janvier parce qu'elle considère que les syndicats ne servent plus à rien dans le débat. Je pense le contraire. Les syndicats sont à même d'apporter des arguments et de témoigner de la réalité de la vie au travail" , a t-il fait valoir, regrettant que l'exécutif tienne son cap malgré la contestation populaire manifestée dans la rue. "Quand on fait de la politique, la moindre des choses, c'est d'écouter les citoyens !" , a t-il ajouté.

Les "rustines" de Borne ne convainquent pas les syndicats

Quant aux journées de grève annoncées en ce début de mois de février, "c'est le gouvernement qui nous oblige à hausser le ton", juge le leader de la CGT. "Malgré les manifestations, malgré l'opinion publique, pour l'isntant, il y a quelques petits bougés mais sur le fond, il n'y a rien qui change", affirme t-il encore.

Dimanche, son homologue de la CFDT avait critiqué l'annonce de la Première ministre, sur un départ à la retraite avancé à 63 ans pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt, qui "n'est pas la réponse" attendue "à la mobilisation massive constatée". "Clairement, ce n'est pas la réponse à la mobilisation massive, diverse géographiquement et professionnellement qui s'est opérée" les 19 et 31 janvier, a dit sur France Inter Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, premier syndicat français, qualifiant ce type d'annonces de "rustines".

6 commentaires

  • 06 février 11:31

    Cela ne sert a rien de discuter avec les syndicats qui demandent la retraite a 60 ans alors qu'il faudra la passe a 67 dans 5-6 ans..


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