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"Répression du mouvement social": un débat lancé par LFI agite l'Assemblée
information fournie par Boursorama avec Media Services 04/05/2023 à 11:45

Le thème a provoqué des réactions indignées chez certains élus.

Mathilde Panot, à l'Assemblée nationale, le 20 mars 2023 ( AFP / BERTRAND GUAY )

Mathilde Panot, à l'Assemblée nationale, le 20 mars 2023 ( AFP / BERTRAND GUAY )

Un nouveau débat tendu sur le maintien de l'ordre s'est tenu à l'Assemblée nationale mercredi à propos de la "répression du mouvement social" contre les retraites, un thème choisi par la France insoumise (LFI) et vivement condamné par la majorité présidentielle.

La cheffe de file du groupe LFI Mathilde Panot a lancé la charge contre la "Macronie, citadelle assiégée" pour qui "il n'est plus question de sauver l'ordre public mais l'ordre établi".

Elle a accusé le gouvernement de "mise en danger délibérée des policiers et des manifestants", "sans jamais avoir un mot pour les mains arrachées, les yeux éborgnés, les testicules mutilés des manifestants". Elle a encore pointé des "interpellations préventives, des gardes à vue abusives" et un "maintien de l'ordre violent".

"Propos gravissimes"

"Répression du mouvement social": "l'intitulé" même du débat est "une accusation grave", a réagi le député Horizons Xavier Albertini, alors que "des groupes violents sèment le chaos" avec des "black blocs qui veulent délibérément tuer des policiers".

Ce député de la majorité s'en est pris à LFI qui "borde le lit des militants ultra radicaux", fustigeant des "propos gravissimes" de Jean-Luc Mélenchon le 1er-mai, quand le leader des Insoumis a lancé "à bas la mauvaise République", et de nouveau réclamé le passage à la VIe République.

Au nom du gouvernement, le ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco a souligné le "droit fondamental de manifester en sécurité" et estimé que "la très très grande majorité des manifestations se passent très bien".

Mais des "éléments perturbateurs ont infiltré les cortèges", "plusieurs centaines d'individus qui n'ont rien à voir avec la réforme des retraites", des "casseurs". "Depuis le 16 mars, 2.380 personnes des forces de l'ordre ont été blessées" dont "406" le 1er-mai, a-t-il relevé.

Jean-François Carenco a évoqué un "chemin de crête" entre "la démocratie et la violence" dans le maintien de l'ordre. Tancé par la gauche, il a ensuite assuré avoir "évidemment" voulu parler d'un "chemin de crête entre la démocratie et la lutte contre la violence". Le ministre a reproché à plusieurs reprises à LFI de l'interrompre. "Putain, c'est pas vrai, ah quelle démocratie ici", a-t-il fini par lâcher. M. Carenco s'est aussi brièvement absenté pendant une question d'un élu de la majorité, suscitant l'ire de la gauche. Il a évoqué un coup de fatigue à son retour.

22 commentaires

  • 04 mai 18:16

    aucune condamnation des black blocs,assassins en puissance qui ont tente de bruler vif un policier.On sait pourquoi


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