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Réforme des retraites : Olivier Dussopt assure qu'elle entrera en vigueur le 1er septembre 2023
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/03/2023 à 08:53

La Première ministre Elisabeth Borne et le ministre du Travail Olivier Dussopt le 20 mars à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

La Première ministre Elisabeth Borne et le ministre du Travail Olivier Dussopt le 20 mars à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Matignon a annoncé que la Première ministre Elisabeth Borne allait saisir "directement le Conseil constitutionnel" pour un examen "dans les meilleurs délais" de la réforme des retraites avant son entrée en vigueur.

Lundi 20 mars, après le rejet des deux motions de censure déposées contre le gouvernement qui se maintient à neuf voix près, la réforme des retraites a été définitivement adoptée. Ce mardi, sur Sud Radio, le ministre du Travail Olivier Dussopt a assuré qu'elle "entrera en vigueur au 1er septembre 2023", après que le Conseil constitutionnel se sera prononcé.

Dans la soirée lundi, Matignon a annoncé que la Première ministre Elisabeth Borne allait saisir "directement le Conseil constitutionnel" pour un examen "dans les meilleurs délais" du texte. La cheffe de l'Etat souhaite ainsi que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés" selon cette même source, en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de plusieurs mesures.

La gauche a notamment indiqué qu'elle souhaitait saisir le Conseil constitutionnel, contestant en particulier le fait que cette réforme puisse être menée par le biais d'un projet rectificatif du budget de la Sécurité sociale.

Contestation sociale

L'exécutif fait face à une contestation sociale qui menace de se durcir. De nombreuses manifestations ont eu lieu dans la soirée dans plusieurs villes de France, émaillées parfois d'incidents. A Paris, des opposants à la réforme ont déambulé, par petits groupes, dans le centre, jetant des projectiles sur les forces de l'ordre, mettant le feu à des poubelles ou renversant sur leur passage du mobilier urbain. Peu avant 22h30, 101 personnes avaient été interpellées dans la capitale au cours de ces incidents, selon une source policière. Les mêmes scènes se sont reproduites dans plusieurs grandes villes, comme à Strasbourg, Lyon ou Rennes.

Pour tenter de reprendre la main, Emmanuel Macron va consulter très largement ce mardi. Il réunira à 9h00 Elisabeth Borne, plusieurs ministres et les responsables de la majorité. Il déjeunera ensuite avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. Enfin, dans la soirée, il recevra les députés et sénateurs de la majorité.

Dans une déclaration à l'AFP, Elisabeth Borne s'est dit "déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires". Les oppositions, qui ferraillent depuis des semaines sur le texte, ont appelé à la démission de la Première ministre.

Ce gouvernement "est d'ores et déjà mort", a déclaré la cheffe de file des insoumis, Mathilde Panot, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon appelant à "passer à la censure populaire", "en tout lieu et en toute circonstance". Elisabeth Borne "doit partir" ou "le président doit la démissionner", a abondé le présidente du groupe RN Marine Le Pen.

8 commentaires

  • 21 mars 12:45

    Je suppose que vous êtes retraité(e) Noveske, non ?


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