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Réforme des retraites : "Lorsque vous ne respectez plus la démocratie, (...) il ne reste que la brutalité", tranche l'insoumise Mathilde Panot
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/04/2023 à 11:54

"Le pays ne tournera pas la page", a prévenu l'insoumise.

Mathilde Panot à Chevilly-Larue, le 15 mars 2023. ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Mathilde Panot à Chevilly-Larue, le 15 mars 2023. ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Alors que le Conseil constitutionnel doit trancher vendredi 14 avril sur la réforme des retraites, la patronne des député insoumis, Mathilde Panot, a justifié les craintes des violences par une crise démocratique orchestrée par le gouvernement.

"À la fin, lorsque vous ne respectez plus la démocratie, (...) il ne reste que la brutalité", a-t-elle répondu, sur LCI, interrogée à propos des barrières anti-émeutes et des dizaines de policiers déployés devant le Conseil constitutionnel.

"Vous avez d'abord une intersyndicale qui n'est pas reçue du tout. Puis, lorsqu'elle est reçue, c'est pour en quelque sorte tourner la page, dire 'les retraites c'est terminé, allons-y maintenant, parlons d'autre chose'", a expliqué la députée, interrogée sur l'annonce d'une future invitation à l'Élysée des syndicats unis contre la réforme.

"Mais on ne tournera pas la page. Le pays ne tournera pas la page sur cette question" , a-t-elle mis en garde, à propos du recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Elle a rappelé "les métiers pénibles (pour lesquels) parfois c'est une question de vie ou de mort", "les grands-parents qui gardent leurs petits-enfants", les "40% des présidents d'association qui sont des retraités". "C'est toute l'organisation de la société qu'ils sont en train de détruire" , a-t-elle déploré.

"Ce qu'est en train de dire le peuple de France aux puissants de ce pays c'est: 'nous ne sommes pas condamnés à vivre toujours plus mal'", a-t-elle résumé. "Jusqu'où le président de la République va-t-il aller ?" , a interrogé Mathilde Panot.

26 commentaires

  • 14 avril 19:18

    Elle n'est pas digne d'être députée ! Certains des R.S. de fonctionnaires et fonctionnaires pouvaient partir à partir de 52 ans, bientôt 54 ans, la belle affaire !! Il fallait aligner ceux-ci sur le privé : même temps de travail minimum, taux de cotisations et années de cotisations équivalents ; suppression de tous les privilèges (et il y en a) ; arrêt du siphonnage des retraites du privé (30/40 milliards par an), retraite en fonction des mêmes critères.


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