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Réduction de l'inflation : "Ce n'est pas une prévision, c'est un engagement", lance le gouverneur de la Banque de France
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/03/2023 à 09:39

François Villeroy de Galhau a évoqué le cap poursuivi par son institution : contenir la flambée des prix, qui bien qu'en ralentissement, reste "trop élevée".

Francois Villeroy de Galhau, à Davos, en mai 2022 ( AFP / FABRICE COFFRINI )

Francois Villeroy de Galhau, à Davos, en mai 2022 ( AFP / FABRICE COFFRINI )

A quand la fin de la flambée? A l'antenne de franceinfo , le gouverneur de la Banque de France a évoqué la tendance inflationiste, cible de l'action future des banques centrales, qui après avoir frappé le secteur de l'énergie fait bondir les prix de l'alimentation.

"L'énergie reste un sujet, mais c'est un sujet de préoccupation un peu moins fort. Le pic des prix alimentaires devrait durer encore plusieurs mois avant de commencer à freiner d'ici la fin de l'année", a entrevu François Villeroy de Galhau, jeudi 9 mars, avant d'afficher son objectif pour les deux ans à venir.

"Nous allons ramener l'inflation vers 2%"

"Nous estimons que l'inflation sera divisée par deux d'ici la fin de l'année mais c'est encore trop. Nous allons ramener l'inflation vers 2%, qui est notre objectif, d'ici fin 2024 à fin 2025. C'est pas seulement une prévision que nous faisons, c'est un engagement que nous prenons", a t-il affirmé.

Le gouverneur de la Banque n'a pas fourni davantage de précision sur l'ampleur des évolutions à venir sur les taux, qu'il "ne peut pas commenter" d'ici le prochain Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne à Francfort, le 16 mars prochain, avant lequel il doit respecter une "période de silence".

Selon des chiffres dévoilés par la Banque de France mercredi 8 mars lors d'un point-presse, l'économie française devrait continuer à se montrer résistante au premier trimestre, avec une croissance de l'activité attendue à 0,1% dans un contexte toujours marqué par des tensions inflationnistes.

Graphique montrant l'évolution de l'indice des prix à la consommation en zone euro depuis 1997 ( AFP /  )

Graphique montrant l'évolution de l'indice des prix à la consommation en zone euro depuis 1997 ( AFP / )

"La croissance au premier trimestre est plutôt légèrement meilleure que ce que l'on attendait à la fin de l'an dernier", a déclaré Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l'international à la Banque de France, citant notamment des prix du gaz et de l'électricité moins élevés qu'attendu. Par ailleurs, "les entreprises se sont bien adaptées face à la situation énergétique, elles ont réussi à maintenir leur activité, (...) en dépit du surcroît du coût de l'énergie", a-t-il ajouté lors d'un point presse. Devant ce tableau plus rassurant, la Banque de France entend relever légèrement sa prévision de croissance, actuellement de 0,3% pour 2023, lors de la présentation de ses projections annuelles le 20 mars.

3 commentaires

  • 09 mars 10:11

    Ah le clown même bfmtv qui est pro Macron le dit, il avait dit en 2022 que l'inflation était finie pour la fin d'année


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