Et le lieu où l'on achète le plus de préservatifs en France est... Paris. Le résultat n'est guère surprenant : à observer un peu attentivement la carte des départements selon ce critère, on se rend compte que les départements qui raffolent des préservatifs et des accessoires intimes (gels, sex-toys, etc.) sont ceux dans lesquels on trouve de grandes villes, donc des étudiants. C'est le cas, outre Paris et certains départements de la région parisienne, du Rhône (Lyon), de la Haute-Garonne (Toulouse), de l'Hérault (Montpellier), de la Gironde (Bordeaux) ou encore de l'Alsace (Strasbourg). Plus surprenant, les places de départements de l'est de la France comme la Savoie et Haute-Savoie ou, encore plus énigmatique, le Territoire de Belfort et le Doubs...
Le nombre d'habitants n'intervient pas. Pour éviter que la démographie ne fausse le palmarès (plus il y a de monde, plus les ventes sont en toute logique importantes), Nielsen a imaginé un indice fondé sur deux critères : le poids du panier moyen de chaque département, tous produits confondus, et à l'intérieur de ce panier le poids des préservatifs et des « accessoires intimes ». L'indice 100 reflète donc une sorte d'indice de base ; au-delà, on est en présence d'un département qui « surconsomme » ce type de produits ; en deçà, les habitants dudit département sont en dessous de la moyenne...
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