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Quand les laboratoirespharmaceutiques courtisent la gendarmerie
information fournie par Le Point 17/01/2020 à 10:55

La question du lobbying des laboratoires pharmaceutiques auprès des services de l'État va animer les débats des prochaines semaines au procès du Mediator. Les associations de victimes et leurs avocats estiment en effet que c'est en raison de liens (trop) étroits que le groupe Servier a noués avec les experts, mais aussi avec les décideurs de l'Agence du médicament, que ce dérivé d'amphétamine a pu être mis sur le marché et, surtout, rester commercialisé pendant trente ans, causant la mort de milliers de personnes (la Caisse nationale d'assurance maladie évalue à environ 2 000 le nombre de décès directement imputables à ce produit dont la dénomination générique est le benfluorex).Cette question du lobbying se repose aujourd'hui avec acuité à la faveur de la signature d'un partenariat entre l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), d'une part, et un groupement de laboratoires pharmaceutiques, d'autre part. Cette alliance entre le département de la gendarmerie nationale chargé d'enquêter sur les dossiers sanitaires et le G5 Santé, qui se présente comme le « porte-voix des industries de santé françaises » (et rassemble les sociétés bioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier et Théa) et a pour objet la lutte contre la contrefaçon de médicaments.Coopération contre la contrefaçonL'accord, signé le 9 janvier dernier, officialise une coopération qui vise,...

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