En annonçant à la télévision depuis la Maison-Blanche, mardi, le maintien au sol des Boeing 737 MAX, Donald Trump a bousculé les positions de son agence gouvernementale, la Federal Aviation Administration, et du constructeur Boeing malgré un entretien téléphonique avec le PDG Dennis Muilenburg. Les dirigeants de la FAA ont tout juste eu le temps de produire un « statement » pour se rattraper aux branches et d'indiquer que l'interdiction de vol de ces avions était motivée par la découverte sur les lieux du crash de nouvelles informations. Peut-être les déclarations de pilotes américains de 737 MAX ayant rencontré les mêmes problèmes ont-elles pesé sur la décision.Lire aussi Comment un passager peut-il identifier un Boeing 737 MAX ?Quoi qu'il en soit, Trump, comme à son habitude, fait des amalgames. Ainsi, il a évoqué durant l'annonce le coût trop élevé de 3,9 milliards de dollars demandés par Boeing pour remplacer les deux B747 Air Force One. Autre remarque dans le contexte du crash d'Ethiopian Airlines : « Les avions sont devenus beaucoup trop complexes à piloter. Il n'y a plus besoin de pilotes mais plutôt d'informaticiens du MIT (Massachusetts Institute of Technology), a-t-il ironisé. Je constate cela pour de nombreux produits. Toujours chercher un nouveau développement inutile alors que, souvent, ce qui est vieux et simple fonctionne bien mieux. »Lire aussi Comment Airbus peut profiter de la crise chez BoeingTrump...
Quand Donald Trump règle ses comptes avec Boeing
information fournie par Le Point 14/03/2019 à 07:42

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