Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Poutine décrète un cessez-le-feu dans le conflit russo-ukrainien du 8 au 10 mai
information fournie par Reuters 28/04/2025 à 23:18

(Actualisé avec déclarations de Zelensky §8)

Vladimir Poutine a décrété lundi un cessez-le-feu de 72 heures dans le conflit opposant la Russie à l'Ukraine, du 8 au 10 mai, à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la "Grande Guerre patriotique" aux côtés des Alliés face à l'Allemagne nazie en 1945.

Il s'agit de la deuxième trêve unilatérale décidée par le président russe après celle de 30 heures proposée à l'occasion de Pâques, une première tentative de cessation des hostilités que les deux parties en conflit se sont mutuellement accusées d'enfreindre.

La Russie est toujours disposée à des négociations de paix avec Kyiv sans préconditions, a dit le Kremlin dans un communiqué.

"Toutes les activités militaires seront suspendues pour cette période. La Russie veut croire que la partie ukrainienne suivra cet exemple."

Si la partie ukrainienne venait à violer le cessez-le-feu, les forces armées russes livreraient "une réponse adéquate et efficace", peut-on lire dans le communiqué.

L'Ukraine, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Andrii Sybiha, a appelé de ses voeux une trêve "pour de vrai, pas pour l'affichage".

"Si la Russie veut vraiment la paix, elle doit cesser le feu immédiatement. Pourquoi attendre le 8 mai?", a-t-il déclaré sur le réseau X.

"Pour une raison inconnue, tout le monde est censé attendre le 8 mai et seulement alors pour qu'un cessez-le-feu garantisse le calme à Poutine pendant le défilé", a dit le président ukrainien Volodimir Zelensky dans sa déclaration nocturne. "Ce qui compte pour nous, c'est la vie des gens, pas les défilés."

La Maison blanche a réitéré lundi que le président Donald Trump, qui a marqué son irritation face à des négociations erratiques, souhaitait un cessez-le-feu permanent entre la Russie et l'Ukraine, en conflit depuis février 2022.

Le signal pour l'ouverture de pourparlers directs doit venir de Kyiv, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, arguant que Volodimir Zelensky, qui s'est entretenu avec Donald Trump samedi en marge des funérailles du pape François, s'interdisait de négocier avec Vladimir Poutine en vertu d'un décret de 2022.

L'Ukraine accuse Moscou de jouer la montre pour s'assurer de nouveaux gains territoriaux en vue d'un gel de la ligne de front.

Le président américain a suggéré dimanche que Volodimir Zelensky serait prêt à céder la péninsule de Crimée annexée en 2014 par la Russie, ce que le président ukrainien a toujours refusé d'envisager.

Les autorités ukrainiennes n'ont pour l'heure pas réagi aux propos du chef de la Maison blanche.

(Reportage Reuters, version française Sophie Louet et Benjamin Mallet)

8 commentaires

  • 28 avril 22:29

    on ne doit pas stigmatiser les polonais non plus qui au coté d AH ... ont annexé un bout de la Tchécoslovaquie .... pas les sudetes ... ca c etait la partie annexée par les allemands ... c est amusant que l on ne parle pas plus du regime polonais de l epoque ... si proche des allemands ... on pourrait parler des hongrois qui eux aussi ont croqué


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi