Bixente Lizarazu et Grégoire Margotton sont-ils restés sans voix lorsqu'ils ont appris que TF1 ne diffuserait pas les Coupes du monde 2026 et 2030 ? Se sont-ils dit : « Chic, nous allons pouvoir passer les vacances de juillet en famille ! » ? Ont-ils plutôt proposé leurs services à Nicolas de Tavernost, le patron du groupe M6, qui a raflé les droits télévisés pour la France de la plus grande compétition internationale de football ? On imagine leur déception.
Une chose est sûre : le fait que TF1, la chaîne du premier sacre des Bleus en 1998 – et du « Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille » de Thierry Roland –, ne transmette pas une Coupe du monde est un événement en soi. Depuis la création de la chaîne, en 1975, la Une a toujours compté avec la compétition. Cela, pour des questions notamment de prestige liées à son leadership dans le PAF. Un peu comme Canal+, attaché à son image de partenaire historique de la Ligue 1 française. Jusqu'à ce que l'entreprise se brouille avec la Ligue de football professionnel et décide de ne pas participer à son appel d'offres.
La réalité économiqueAu siège de TF1, la nouvelle a désolé beaucoup d'employés. Les plus lucides se sont résignés. « On n'allait quand même pas acheter une Ferrari et se retrouver à la rue le lendemain », résume l'un d'eux. Aujourd'hui, les chaînes de télévision françaises surveillent beaucoup plus leurs dépenses.
... Source LePoint.fr
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