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Pour faire face à la reprise, le secteur aéronautique et spatial va devoir recruter
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/04/2023 à 15:06

Après la "plus grave crise" que le secteur ait connue, le Covid-19, celui-ci vit une "reprise très dynamique non seulement à court terme, mais aussi quand on regarde vers l'avenir".

( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

Stimulé par la reprise du trafic aérien, le secteur aéronautique et spatial français a enregistré un fort rebond de son activité en 2022. Il va doit désormais impérativement recruter pour répondre à la demande, ont indiqué jeudi 27 avril ses responsables.

Le chiffre d'affaires de l'aéronautique, de l'espace et de la défense a crû de 13,6% l'année dernière à 62,7 milliards d'euros, dont les deux tiers (40,9 milliards) à l'exportation, a précisé le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) lors d'une conférence de presse. De 74,3 milliards d'euros en 2019, le chiffre d'affaires de la filière était tombé en 2020 à 52,9 milliards, sous l'effet du Covid-19.

Après la "plus grave crise" que le secteur ait connue , celui-ci vit une "reprise très dynamique non seulement à court terme, mais aussi quand on regarde vers l'avenir", a remarqué le président du Gifas, Guillaume Faury, également président exécutif d' Airbus .

La défense mène la charge

Cet optimisme est nourri par le volume des commandes, qui ont représenté 65,8 milliards d'euros en 2022 après avoir été divisées par deux en 2020 à 30,9 milliards. L'éventail a profondément changé puisqu'en 2019, la défense ne captait que 26% des commandes contre 60% en 2022 , un niveau "très très fort", selon Guillaume Faury qui a salué le succès de programmes à l'export, dont l'avion de combat Rafale et les hélicoptères.

Mais cette demande revenue aux niveaux d'avant-crise se heurte à des capacités de production encore contraintes, ce qui "génère (des) tensions sur la montée en cadence", a concédé Guillaume Faury, dont l'entreprise peine à reprendre le rythme de livraisons de ses monocouloirs vedettes, les A320. Outre la rareté de matières premières et de composants électroniques , les entreprises font face à une pénurie de main-d'œuvre alors qu'elles veulent recruter 25.000 personnes en 2023 , "du CAP au Bac+8".

Des entreprises "n'arrivent pas à faire tourner leurs équipements parce qu'ils n'ont personne à mettre dessus", a résumé Clémentine Gallet, présidente du comité du Gifas chargé des PME : c'est ce "qui tend le plus la reprise et la capacité de la filière à produire".

Le Gifas compte notamment sur le salon de l'aéronautique du Bourget, qu'il organise fin juin, pour attirer lycéens, étudiants et demandeurs d'emploi, admis gratuitement. Parmi les profils les plus recherchés : des techniciens, notamment des ajusteurs et des chaudronniers, assurés d'être embauchés à des conditions financières intéressantes, selon Mme Gallet.

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1 commentaire

  • 27 avril 18:21

    c'est bien le problème, les gens ont repris leurs mauvaises habitudes, aller voir si il fait meilleur ailleurs, sans se soucier de quelle planète ils vont laisser à leurs enfants ou petits enfants !!! tant qu'on continuera à dire que le trafic aerien ne represente que 4 % du rechauffement , alors que c'est beaucoup plus à cause des trainées de vapeur d'eau ( 60 fois plus que le co2) les gens ne seront pas responsables .
    LOBBIES financiers aveugles.


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