Les pénuries de médicaments sont encore et toujours un défi majeur en France, comme ailleurs en Europe. Pour la première fois, un rapport publié ce jeudi 27 mars met en lumière l'ampleur de ce phénomène, ses causes et ses conséquences sur les ventes dans les officines françaises à partir des données étudiées par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Premier enseignement de ce rapport, les tensions sur ces traitements ont connu une augmentation sans précédent de 2021 à 2023. Le nombre de ruptures d'approvisionnement a explosé pour les médicaments d'intérêt thérapeutique majeur (MITM), ceux pour lesquels une interruption de traitement peut mettre en jeu le pronostic vital à court ou moyen terme ou représenter une perte de chance importante.
Au pic de l'hiver 2022-2023, 800 présentations de médicaments déclarés MITM, soit 8 % d'entre elles, ont été simultanément en rupture de stock. Ces ruptures ont reflué progressivement à partir du printemps 2023. Au 31 décembre 2024, le nombre de médicaments en rupture de stock est deux fois moins élevé qu'au pic, mais il reste à un niveau historiquement haut, avec 400 présentations encore en rupture fin 2024.
Pénuries de médicaments : les sanctions seront-elles efficaces ?« Aucune classe thérapeutique n'est épargnée par la vague de ruptures de stock de 2021 à 2023 », pointe Clément Dherbécourt, de la Direction de la recherche, des
... Source LePoint.fr
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