Le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul a déclaré vendredi que les combats se poursuivaient à la frontière avec le Cambodge, malgré un appel téléphonique du président américain Donald Trump qui a appelé les deux pays à respecter l'accord de cessez-le-feu.
Anutin Charnvirakul a ajouté qu'il avait dit à Donald Trump que la Thaïlande n'était pas à l'origine de ce conflit, et que le président américain n'avait pas menacé d'imposer des droits de douane aux deux pays pour mettre fin aux combats, comme il l'avait fait l'été dernier.
"Il (Trump) voulait un cessez-le-feu. Je lui ai dit de le demander à nos amis (cambodgiens). Ne vous contentez-pas de parler de cessez-le-feu, dites au monde entier que le Cambodge va arrêter ses attaques, retirer ses troupes, enlever toutes les mines qu'il a posées à la frontière... Montrez (aux Cambodgiens) qu'ils doivent d'abord arrêter (leur agression)", a-t-il déclaré à la presse.
"Pour l'instant, il n'y a pas encore de cessez-le-feu, les combats se poursuivent" pour la cinquième journée consécutive, a-t-il ajouté.
Donald Trump, qui a affirmé à plusieurs reprises qu'il méritait le prix Nobel de la paix, s'est dit confiant de pouvoir remettre la trêve "sur les rails".
Le porte-parole du gouvernement cambodgien, Pen Bona, a déclaré vendredi qu'il n'était pas au courant d'un éventuel appel entre Donald Trump et le Premier ministre cambodgien Hun Manet, tout en soulignant que ce dernier était "toujours prêt à discuter".
(Panarat Thepgumpanat et Orathai Sriring à Bangkok ; version française Tangi Salaün, édité par Sophie Louet)

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