La municipalité a présenté mercredi 22 novembre son quatrième plan climat, avec comme mesures clés la réduction de la vitesse sur le périphérique, avec l'objectif affiché de réduire la pollution "environnementale et sonore".

Vue du périphérique parisien depuis la Porte d'Orléans, le 11 mai 2020. ( AFP / THOMAS SAMSON )
C'était une promesse de campagne d'Anne Hidalgo lors des élections municipales de 2020. La vitesse sera limitée à 50 km/h après les Jeux olympiques 2024 sur le boulevard périphérique , a annoncé, mercredi 22 novembre, la maire de Paris, lors de la présentation de son plan climat 2024-2030.
"Comment accepter que des gamins qui vivent à proximité des autoroutes urbaines que sont le périphérique suffoquent à coup de crise d'asthme en particulier dans les quartiers populaires dans Paris", a commenté Dan Lert, son adjoint en charge de la transition écologique. "Donc on avance sur la transformation du périphérique avec la mise en place de la voie dédiée au covoiturage et aux transports publics et la limitation de la vitesse à 50 km/h sur cet axe majeur" . Il s'agit en effet de pérenniser la mise en place de la voie olympique, réservée aux officiels et aux athlètes pendant cette période, en voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun.
Sur son site internet, la mairie de Paris précise que cet abaissement de la vitesse à 50 km/h est prévue "après les Jeux de Paris, dès le 14 septembre 2024". La Ville indique toutefois au Parisien ne pas être en mesure de confirmer cette échéance à ce stade de l’annonce.
Avec cette mesure, la mairie de Paris veut réduire la pollution "environnementale et sonore" . Elle précise par ailleurs qu'à l'heure actuelle la vitesse médiane sur le périphérique est de 50 km/h la journée, et "30 à 45 km/h aux heures de pointe", pour une vitesse maximale autorisée à 70 km/h depuis 2014.
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