Dix-huit mois après les Panama Papers portant sur la fraude fiscale, le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), qui regroupe 96 médias de 67 pays, a commencé dimanche à dévoiler sa nouvelle enquête après un an de travail basé sur la fuite de 13,5 millions de documents financiers, provenant notamment du cabinet international d'avocats Appleby, basé aux Bermudes. Les Paradise Papers ont ainsi mis en lumière des pratiques d'optimisation fiscale à l'échelle mondiale. Parmi les personnes mises en cause par ces documents, des personnalités connues dans le monde entier, comme la reine Elizabeth, le champion de Formule 1 Lewis Hamilton, mais aussi le chanteur Bono.
D'après le Guardian
, le leader emblématique du groupe U2, connu notamment pour son engagement humanitaire, aurait investi dans une entreprise basée sur l'île de Malte pour acheter des parts d'un centre commercial à Utena, en Lituanie. Il aurait ainsi bénéficié d'une taxe sur les profits réalisés par les entreprises extrêmement faible (5 %), ce qui fait de l'île une destination très prisée des grandes fortunes. À la suite de ces révélations, un porte-parole du groupe a fait valoir que Bono était un « investisseur passif et minoritaire » au sein de l'entreprise maltaise, liquidée volontairement il y a deux ans.
En 2015, le chanteur avait dénoncé la...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer