Le président de la République a annoncé mardi 28 février la mise en place d'une campagne de vaccination gratuite « généralisée » dans les collèges pour les élèves de 5e afin d'éradiquer le papillomavirus, responsable chaque année de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers. À cette occasion, nous vous proposons cet article issu de The Conversation et publié en 2019.
En décembre 2019, la Haute Autorité de santé (HAS) publiait une recommandation visant à « étendre aux jeunes garçons la vaccination contre les papillomavirus humains ». Dans un communiqué de presse, le ministère de la Santé faisait savoir qu'il souhaitait « que cette recommandation soit intégrée dans le calendrier des vaccinations 2020 pour une mise en œuvre d'ici l'été ». En septembre, l'Académie de médecine s'était aussi prononcée officiellement pour une vaccination des filles ET des garçons contre le papillomavirus, et le 20 mars, déjà, un collectif de 50 sociétés savantes et syndicats médicaux avait adressé aux pouvoirs publics un appel demandant la « vaccination universelle gratuite ou remboursée, sans distinction de sexe ou de risque », contre ces virus.
Mais pourquoi vacciner aussi les garçons contre les papillomavirus dont on sait qu'ils sont responsables de la quasi-totalité des cancers de l'utérus ? Parce qu'ils n'affectent pas que les femmes, mais menacent en réalité les deux sexes : un tiers des cancers et
... Source LePoint.fr
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